Coopération, patrimoine cognitif et justice mondiale

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4 mai 2016

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Antoine Verret-Hamelin, « Coopération, patrimoine cognitif et justice mondiale », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.2312


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Dans le sillage de la pensée rawlsienne, plusieurs défenseurs du « coopérativisme » soutiennent que l’étendue de la justice est strictement nationale et non mondiale. Dans cet article, nous défendons l’idée que la coopération internationale, malgré son caractère tantôt informel, tantôt imparfait, n’en est pas moins fondamentale, et qu’elle génère bel et bien une exigence égalitaire. Nous appuierons cette thèse par un examen attentif du rôle joué par le patrimoine cognitif mondial. Dans l’économie du savoir qui est la nôtre, ce qui fait la richesse d’une société est l’ensemble de ses savoir-faire, techniques productives, etc. Mais le savoir est un bien public mondial puisque son partage ne s’arrête pas aux frontières nationales. Ainsi, la simple possibilité de créer la moindre richesse – au niveau prétendument « national » – dépend d’entrée de jeu d’un produit coopératif mondial.

In the aftermath of rawlsian thought, many proponents of "cooperativism" defended that the scope of justice was strictly domestic and not global. In this paper, I defend the idea that international cooperation, despite its being sometimes informal and sometimes imperfect, is nonetheless fundamental and thus effectively generates obligations of equality. I defend this thesis by examining the role played by our global cognitive heritage. In our knowledge-based economy, what makes the wealth of a society is its skills, productive techniques, etc. But knowledge is a global public good since its sharing does not stop at national borders. Hence, the mere possibility of producing the slightest good – at the presumably "domestic" level – depends from the start on a global cooperative product.

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