La compétence éthique : levier d’insertion de la démocratie au travail

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11 juillet 2017

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André Lacroix, « La compétence éthique : levier d’insertion de la démocratie au travail », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.2928


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Si la formation est l’une des principales formes de l’intervention en éthique, sa réussite est largement tributaire des contextes institutionnels dans lesquels les formateurs sont appelés à intervenir. Et dès lors que la compétence éthique est considérée comme le concept organisateur de cette formation – ou est à tout le moins largement mise de l’avant par des organismes tels que l’OCDE – la définition de ce concept imposera un design de formation, des pratiques d’enseignement mises en œuvre par le formateur et, par conséquent, le type d’activités proposées dans la formation. D’où l’importance de s’assurer que la conception de la compétence éthique permet la prise en compte d’un maximum de variables présentes en milieu de travail afin de pouvoir en assurer son déploiement de manière efficiente. Nous partirons de ces constats pour proposer une approche pragmatiste du social dans le but de mieux prendre en considération les contextes d’action et les situations auxquelles sont confrontés les travailleurs. Ces éléments, qui doivent être pris en compte pour concevoir la compétence éthique, nous inciteront alors, par un simple retour des choses, à privilégier une conception pragmatiste de l’éthique et de la compétence éthique, ce qui implique aussi de revoir la gestion sur une note plus démocratique. Pour mener notre démonstration, nous rappellerons tout d’abord les modifications opérées dans les milieux de travail et leurs caractéristiques actuelles, en insistant sur les contraintes et les exigences de ces milieux à l’égard des travailleurs. Cela nous amènera alors à défendre une conception décentrée de l’éthique et de la compétence éthique pour favoriser un outil nous aidant à corriger les pratiques dans une démarche de formation continue, in situ, plutôt qu’une compétence conçue sur le mode technique du renforcement des comportements. Une telle conception de la compétence éthique nous amènera à faire voir, de manière ancillaire, le besoin de démocratiser les milieux de travail, et le rôle qu’y tient la compétence éthique.

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