Biodiversity through Domestication

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12 novembre 2013

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Wulf Schiefenhövel, « Biodiversity through Domestication », Revue d’ethnoécologie, ID : 10.4000/ethnoecologie.1459


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Résumé En Fr

It is not widely known that Melanesia became a centre of horticulture and arboriculture about 8,000 years ago: taro (Colocasia esculenta, Cyrtosprema chamissonis, Alocasia macrorrhiza); sugar cane (Saccharum officinarum), a close relative called sayur lilin in Bahasa Indonesia, respectively pitpit in Neomelanesian Pidgin (Saccharum edule) of which the young inflorescence is eaten; yams (Dioscorea bulbifera and possibly other species like D. alata); banana (Musa spp., comprising Australimusa and Eumusa); two or more Setaria species (Setaria palmifolia, Setaria plicata...); beans of the genus Phaseolus; probably Rungia klossii and Abelmoschus manihot (cp. Okra, the also edible fruit of this plant), both green leafy vegetables with a high content of protein and minerals; sago (Metroxylon sagu, possibly also other species); several species of the genus Pandanus (e.g. P. brosimos and P. conoideus); breadfruit (Artocarpus altilis); the so-called Tahitian chestnut (Inocarpus fagifer); nut bearing trees like the Okari nut (Terminalia kaernbachii) and nuts of the genera Canarium and Spondias; coconut (Cocos nucifera) which was probably cultivated in island Melanesia or Polynesia. A number of these domesticated species, e.g. taro, sugar cane, Rungia klossii, other vegetables and nut-bearing trees were domesticated in isolated Highland New Guinea. Biodiversity was thus, by the gardening activities of ancestral Papuan peoples, increased in this part of the world. In some regions, which are not accessible by road as yet, this rich human-made biodiversity may survive for some time.

Il est peu connu que la Mélanésie fut un centre d'horticulture et d'arboriculture il y a environ 8000 ans : des taros (Colocasia esculenta, Cyrtosprema chamissonis, Alocasia macrorrhiza); la canne à sucre (Saccharum officinarum) et une espèce proche appelée sayur lilin en Bahasa Indonésie, et pitpit en Néomélanésien Pidgin (Saccharum edule), dont on consomme la jeune inflorescence; des ignames (Dioscorea bulbifera et probablement d'autres espèces comme D. alata); les bananes (Musa spp., y compris Australimusa et Eumusa); deux ou davantage d'espèces de Setaria (Setaria palmifolia, Setaria plicata...); des haricots du genre Phaseolus; probablement Rungia klossii et Abelmoschus manihot (le gombo, dont on consomme également les fruits), deux légumes feuilles à forte teneur en protéines et minéraux; le sagou (Metroxylon sagu, peut-être d'autres espèces); quelques espèces du genre Pandanus (comme P. brosimos et P. conoideus); l'arbre à pain (Artocarpus altilis); le “châtaignier” tahitien (Inocarpus fagifer); des arbres à fruits secs comme l'Okari nut (Terminalia kaernbachii) et d'autres des genres Canarium et Spondias; le cocotier (Cocos nucifera) qui fut probablement cultivé en Mélanésie ou Polynésie. Beaucoup de ces espèces domestiquées, comme le taro, la canne à sucre, Rungia klossii, et d'autres légumes et arbres à noix furent domestiqués dans les hautes montagnes isolées de Nouvelle-Guinée. La biodiversité fut donc enrichie dans cette partie du monde, par les activités de jardinage des peuples papous ancestraux. Dans quelques régions, non accessibles par la route jusqu'à aujourd'hui, la riche biodiversité créée par les hommes se maintiendra encore quelque temps.

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