Entre pétrole et tourisme, la conservation participative des patrimoines locaux au Timor-Leste (Timor oriental)

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3 juillet 2017

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Dominique Guillaud et al., « Entre pétrole et tourisme, la conservation participative des patrimoines locaux au Timor-Leste (Timor oriental) », Revue d’ethnoécologie, ID : 10.4000/ethnoecologie.2947


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Timor-Leste, pays jeune et fortement multiculturel, mise pour son avenir sur le développement d'infrastructures lourdes. Ses politiques culturelles sont également en construction ; pour l'instant, elles procèdent par la valorisation d'objets convenus, emblématiques d’une diversité culturelle pensée à l’échelle nationale. Mais les patrimoines forgés, transmis, actualisés par les populations locales sont peu pris en compte. A partir de deux situations, celle du littoral sud avec un projet pétrolier et celle d’une petite île au nord de la capitale visée par le tourisme, nous proposons une réflexion sur la nature des patrimoines locaux (espaces, biodiversité, objets sacrés, lieux sacrés, récits d’origine ...) et sur la façon dont ils intègrent, depuis toujours, une certaine modernité. Les objectifs du groupe de recherche sont de construire un processus collaboratif d'identification et de mise en valeur de ces patrimoines, en prenant en compte la diversité des acteurs concernés. Ils visent aussi à analyser les atouts et limites de telles démarches participatives qui, tout en favorisant le dialogue entre recherche, populations et politiques publiques, sont encore loin d’être à même de rendre compte de la multiplicité des statuts des objets patrimoniaux et des détenteurs de savoirs, et peuvent révéler des situations de tension dans le domaine foncier. Notre analyse montre que la cartographie participative ne peut être qu’un instrument parmi d’autres dans les méthodologies collaboratives.

Timor-Leste, a young country with a rich cultural diversity, is betting for its future on the development of heavy infrastructure. Its cultural policies are also under construction; presently, they focus on the promotion of conventional objects that are emblematic of the cultural diversity perceived at a national level. However, local populations have their own heritage that they have created, transmitted and updated, and which is hardly ever taken into account. We propose a reflection on the nature of this local heritage (territory, biodiversity, sacred objects, sacred places, narratives of origin, etc.), and on the way it has always incorporated a certain modernity. This reflection is derived from two field studies: the south coast with an oil project and a small island off the northern coast, targeted by tourism. The objectives of the research group are to build a collaborative process in order to identify and develop this heritage, while considering the diversity of the actors involved. They also aim at analyzing the strengths and limitations of such participatory approaches; although favoring the dialogue between research, populations and public policies, these approaches do not always account for the diversity of heritage objects and of holders of knowledge, and may reveal situations of tension in the land system. Our analysis shows that participatory mapping can only be one instrument among others in collaborative methodologies.

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