Anna Karénine et la philosophie morale

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2 août 2019

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Jonathan Glover, « Anna Karénine et la philosophie morale », Revue d’études benthamiennes, ID : 10.4000/etudes-benthamiennes.3014


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Dans cet article, le philosophe Jonathan Glover illustre sa conviction selon laquelle les grandes œuvres littéraires peuvent nous donner autant à penser que les ouvrages philosophiques. Anna Karénine de Tolstoï permet d’abord à Glover de se demander dans quelle mesure nos émotions (la révulsion par exemple) peuvent à elles seules constituer une boussole morale. Puis, quel que soit le jugement moral que l’on porte sur Anna Karénine, la question se pose de savoir si elle aurait pu agir autrement, ce qui met en jeu la question traditionnelle de la liberté humaine. Enfin, Glover trouve dans le roman de Tolstoï l’occasion de s’intéresser à une notion peu envisagée par les philosophes, mais très valorisée par le romancier russe, à savoir le « sérieux ».

In this paper, the British philosopher Jonathan Glover shows that the great works of literature can give us as much to think about as philosophical works. Reading Tolstoi’s book Anna Karenin makes it possible to ask to what extent our emotions (revulsion for example) can be a moral compass. Then, whatever we think about Anna Karenin’s behavior, we may wonder whether she would have been able to act differently. This question goes back to the traditional problem of human freedom. Finally, Glover endeavors to define what “seriousness” means from Tolstoy’s point of view. He thinks that this notion was not taken enough into consideration by philosophers.

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