Pour une généalogie de l'africanisme portugais

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20 décembre 2016

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Elisabetta Maino, « Pour une généalogie de l'africanisme portugais », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.14922


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RÉSUMÉL'article retrace le processus d'élaboration des savoirs sur l'Afrique, dans le domaine des sciences sociales, en le resituant dans les contextes socio-politiques qui ont influencé l'espace de production portugais. Il distingue trois périodes qui sont autant de ruptures : découverte, institutionnalisation, émancipation, et en décrit les spécificités et les orientations principales s'appuyant sur des exemples paradigmatiques. Il s'interroge sur les conditions de production, ainsi que sur le statut des écrits et des producteurs de savoir. Il avance l'hypothèse selon laquelle la forclusion et l'autarcie du dispositif institutionnel de rationalisation du savoir fut, pendant la période coloniale, une conséquence des transformations politiques et non pas une caractéristique intrinsèque du modèle scientifique portugais. Il ouvre le débat sur quelques points de continuité qui semblent jalonner la production contemporaine, notamment celles des marges floues de l'espace de recherche. Enfin, il se propose de contribuer à la réflexion sur les implications politiques et institutionnelles du processus de production de la connaissance dans un champ scientifique déterminé.

For a Genealogy of African Studies in Portugal.The process of formulating a body of knowledge in social science studies of Africa is examined by placing it in its socio-political context in Portugal.   Three periods mark breaking points: discovery, institutionalization and emancipation.   They are described along with their major orientations by using examples.   Questions are raised about the conditions for producing this knowledge and about the status of those who produced it and of their writings.   The hypothesis is advanced that the exclusion and autarchy of institutional arrangements for rationalizing this knowledge were, during the colonial era, a consequence of political changes instead of being inherent in the Portuguese scientific model.   A few points of continuity come under discussion that mark the contemporary production of knowledge, in particular the "fuzzy margins of the space of research".   A contribution is made to thought on the political and institutional implications of the process of producing knowledge in a scientific field.

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