20 décembre 2016
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Bogumil Jewsiewicki, « Imaginaire collectif des Katangais au temps de la désindustrialisation. Regard du dedans et regard d’en dehors », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.16493
Sammy Baloji et Baloji Tshiani, nés au Katanga (République démocratique du Congo) mais élevés respectivement à Lubumbashi et à Liège, expriment dans leur art (photographie et rap) l’urgente nécessité pour les jeunes Congolais à reprendre le contrôle de leur avenir. Sammy Baloji photographie les paysages désindustrialisés soulignant l’absence du travail industriel et des travailleurs, puis y superpose des images d’archives. Ces montages mettent en évidence la contribution des Africains à l’ancienne prospérité de la région, plutôt que l’apport colonial du capital et de la technologie. Restaurant la présence des bâtisseurs (ses grands-pères), il souligne l’urgence de surmonter la désindustrialisation et l’exclusion ethnique. Baloji Tshiani chante que puisque l’ancien temps ne reviendra pas, il faut saisir l’avenir.