Violence in Dialogue

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20 décembre 2016

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George Olusola Ajibade, « Violence in Dialogue », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.16877


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Violence is not limited to physical attack and battery. The power of words is so strong that its effect is limitless as it can penetrate both the physical and spiritual objects and spheres. Songs are used to show emotions or feelings about something, somebody or group of people. Marital affairs such as rivalry or jealousy among the co-wives (Orogún) and troubles of polygynous households are among the reasons for the production of some songs by the housewives among the Yorùbá people. Hence, the goal of this paper is to critically analyze the songs usually rendered by co-wives in polygynous households among the Yorùbá; using psychoanalysis and African womanism as theoretical framework. Such songs are used proverbially to pressurize wrong feelings about a particular incidence within the matrimonial home by the co-wives.The analysis and interpretation of data benefit from a conceptual understanding gotten in the fieldwork through experiential participation and through in-depth interviews with purposively selected housewives. The existing works on Yorùbá oral literature serve as secondary data to supplement the primary data. The paper elucidates the representation of violence in co-wives verbal artistry and shows how verbal art is used as an instrument to cope with the scourge of polygyny within a patriarchal setting. AbstractLa violence dans le dialogue. Les femmes yoruba en action. — La violence ne se limite pas aux attaques physiques et domestiques. Le pouvoir des mots est si fort que son effet est sans limite car il peut pénétrer des objets à la fois physiques et spirituels. Les chansons sont utilisées pour montrer des émotions ou des sentiments à propos de quelque chose, de quelqu’un ou d’un groupe de personnes. Des affaires de famille, telles que la rivalité ou la jalousie entre les coépouses (Orogún) et des troubles de ménages polygames sont à l’origine de la création de certaines chansons par les ménagères au sein du peuple yoruba. Ainsi, l’objectif de cet article est d’analyser de façon critique les chansons rendues par les coépouses dans les ménages polygames chez les Yoruba, utilisant la psychanalyse et le féminisme africain comme structure théorique. Ces chansons sont utilisées notoirement pour faire pression sur les faux sentiments d’une incidence particulière au sein du domicile conjugal par les coépouses.L’analyse et l’interprétation des données favorisent une compréhension conceptuelle obtenue dans le travail de terrain grâce à l’expérience et à travers des entretiens en profondeur avec des femmes au foyer bien choisies. Les travaux existants sur la littérature orale yoruba servent de données secondaires pour compléter les autres éléments. Ce texte met en lumière la représentation de la violence verbale chez les coépouses et montre comment l’art verbal est utilisé comme un instrument pour faire face au fléau de la polygamie dans un cadre patriarcal.

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