Discovery of the earliest royal palace in Gao and its implications for the history of West Africa

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20 décembre 2016

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Shoichiro Takezawa et al., « Discovery of the earliest royal palace in Gao and its implications for the history of West Africa », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.17167


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Résumé En Fr

Découverte du premier palais royal à Gao et ses implications pour l'histoire de l'Afrique de l'OuestThe history of Gao has been reconstructed mainly on the basis of the two Tarikhs of Timbuktu. The early days of Gao, however, which were not described conscientiously in these Tarikhs, have been subjected to polemics in many respects. Our excavations in the archaeological sites of Gao Saney and Gao city since 2001 have provided new data that offer an original approach for rewriting the early history of Gao. According to these data, the archaeological site of Gao Saney was occupied by a population including merchants and manufacturers from North Africa from the eighth to the tenth centuries, rather than the commonly accepted date of the eleventh to the thirteenth centuries, inferred from the epitaphs of the neighboring cemetery. Our excavations have also uncovered large buildings made completely of stone in Gao city, known as Gao-Ancient. We consider these as constituting a royal residence protected by a big castle, constructed at the beginning of the tenth century only to be abandoned toward the end of the same century. Our excavations have thus confirmed, for the first time, the very existence of the twin cities of Gao, mentioned by Arabic writers of the tenth and eleventh centuries.

L’histoire de Gao a été reconstruite à partir des deux tarikhs de Tombouctou. Et pourtant, les premiers jours de la fondation de Gao qui n’y furent pas décrits précisément ont fait l’objet de féroces polémiques. Nos excavations réalisées à Gao-Sané et Gao-Ancien depuis 2001 ont procuré de nouvelles données qui pourront servir de base pour la réécriture de l’histoire des premiers jours de Gao. D’après ces données, le site archéologique de Gao-Sané aurait été occupé par des commerçants mais aussi par des artisans venant de l’Afrique du Nord. Cette occupation a eu lieu entre le VIIIe et le Xe siècle, c’est-à-dire deux siècles plus tôt que ce qui a été généralement considéré d’après les épitaphes du cimetière voisin. Nos excavations ont également mis au jour d’immenses immeubles en pierres. Nous croyons que ceux-ci formaient une résidence royale protégée par un fort et que leur construction date du début du Xe siècle et leur abandon de la fin du même siècle. Ainsi, nos excavations sont parvenues, pour la première fois, à démontrer l’existence des deux cités de Gao, mentionnées par les auteurs arabes des Xe et XIe siècles.

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