20 décembre 2016
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Carola Lentz, « Ghana@50 », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.17405
La fête du cinquantenaire de l’indépendance, Ghana@50, organisée par le gouvernement et les institutions gouvernementales, a tenté de promouvoir le Ghana comme « champion » de « l’excellence africaine » vis-à-vis d’un public international et de renforcer l’unité nationale en offrant des moments de réflexion collective et d’engagement pour le futur. Cependant, tandis que de nombreux Ghanéens ont apparemment apprécié la fête magnifique, le cinquantenaire a également provoqué d’âpres débats portant sur trois questions principales. La première est l’équilibre politique : qui précisément doit organiser, financer et diriger les célébrations sans aggraver les tensions entre les partis politiques ? La deuxième est l’inclusion sociale : dans quelle mesure les symboles et les fêtes ont été adressés aux « bases » ou limités à l’élite politique ? La troisième question concerne l’inclusion ethnique et régionale : comment les fonds ont été répartis géographiquement et dans quelle mesure toutes les régions et les groupes ethniques ont pu s’identifier avec les symboles et les slogans engagés dans les célébrations ? Cet article explore ces controverses ainsi que les formats festifs autour de Ghana@50, en se basant sur des observations à Accra au cours des célébrations et sur une analyse des articles de journaux et des forums de l’Internet.