“Find their Level”. African American Roots Tourism in Sierra Leone and Ghana

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21 janvier 2017

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Adia Benton et al., « “Find their Level”. African American Roots Tourism in Sierra Leone and Ghana », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.18791


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Résumé En Fr

In many "developing" and post-conflict African nations, cultural tourism has been touted as a vital source of foreign exchange revenue for jumpstarting national devel­opment. This trend has led to a scramble in Africa by African state officials seeking to "package" their nations in order to attract the patronage of Diasporan "returnees"— descendants of the Middle Passage who travel to Africa in search of cultural and historical "roots". This situation is further complicated by the fact that the planning and execution of national "packaging" frequently bypasses the ordinary citizen. Thus the official agenda of these nation states is sometimes at odds with the aspirations of local citizens and pan-African sojourners. Moreover, this trend has contributed to considerable conceptual slippage and, consequently, vociferous debates over the meaning of and criteria for asserting Africanness. In other instances, these conjunc­tures have transformed and enhanced received notions of African identity. An ethno­graphic comparison of a developing nation (Ghana) and a post-conflict nation (Sierra Leone) can both deepen and complicate our understandings of this emerging pan-African phenomenon and its attendant possibilities and limitations. We consider how these complimentary and conflicting interests, beliefs, and practices converge to shape novel modes of pilgrimage, nationhood, transnational dialogue, and globalization.

Dans beaucoup de « pays en vole de développement » et dans les nations africaines sortant d'un conflit armé, on a vanté les mérites du tourisme culturel comme une source essentielle de revenu pour faire redémarrer le développement national. Cette tendance a entraîné une ruée chez les fonctionnaires africains pour vendre une certaine image de leur pays dans le but d'attirer la clientèle « de la diaspora » : les descendants du Middle Passage qui voyagent en Afrique à la recherche de « leurs racines » culturelles et historiques. Cette nouvelle situation est encore compliquée par le fait que l'organisation et la réalisation d'un programme de promotion nationale négligent fréquemment le citoyen ordinaire. Ainsi, le pro­gramme de ces États-nations est parfois en désaccord avec les aspirations des habi­tants locaux et des touristes pan-africains. De plus, cette tendance a contribué à un dérapage conceptuel considérable, et a eu, pour conséquence, des débats véhéments sur le sens et sur les critères de l'africanité. Dans d'autres cas, cette situation a trans­formé et durci les idées reçues sur l'identité africaine. Une comparaison ethno­graphique d'un pays en développement, le Ghana, avec un pays sortant d'un conflit armé, le Sierra Leone, peut approfondir et diversifier la compréhension de ce phéno­mène panafricain émergent ainsi que de ses possibilités afférentes comme de ses limites. Nous examinons comment ces intérêts complémentaires et contradictoires, ces croyances et ces pratiques convergent pour former de nouveaux modes de pèleri­nage, de nationalité, de dialogue transnational et de mondialisation.

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