« Le temps des missionnaires n’est plus ! »

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20 décembre 2006

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À l’inverse d’autres pays africains où elles disparurent au moment des indépendances, voire après, les écoles confessionnelles (principalement catholiques) trouvèrent en Côte-d’Ivoire une place de choix au sein du système scolaire public. Divers facteurs expliquent la dynamique d’intégration nationale ici décrite et interrogée, entre autres – du côté de l’État – la politique religieuse du président Houphouët-Boigny (consécration des missionnaires) et – du côté de l’Église – le souhait des évêques ivoiriens de sauvegarder un réseau d’écoles contre l’avis de certains missionnaires occidentaux (convention scolaire de 1974). Ce détour par l’histoire, construit à partir d’une périodisation originale, contribue à éclairer les enjeux d’une tendance actuelle, celle d’un devenir-privé des écoles confessionnelles, à l’origine de nouvelles luttes opposant d’une part l’Église et les dirigeants politiques ivoiriens, d’autre part les nouveaux acteurs émergents de l’enseignement catholique (parents d’élèves, syndicats) et l’Église. L’article montre comment, selon des contextes, des tendances plurielles, parfois opposées, modifient le cadre et le contenu des échanges entre les acteurs publics et privés investis dans le devenir des écoles confessionnelles.

“Missionary Times are over!” The Postcolonial Prospects for Catholic Education in the Ivory Coast (1958-2000). – Unlike other African countries, where religious schools vanished upon or following independence, parochial schools in the Ivory Coast hold a select place in the public school system. Various factors account for this in both the state (President Houphouet Boigny’s religious policy and the devoted work of missionaries) and the Catholic Church (the 1974 “school convention” and the bishops‚ desire to save a network of schools despite advice from certain missionaries). This look back on history, using an original periodization, sheds light on issues in the current trend toward privatizing religious schools private. This trend has set off new conflicts between the Church and political leaders and between new actors in Catholic schools (pupils‚ parents, unions) and the Church. Depending on the context, many, sometimes opposite, tendencies are modifying the framework and contents of exchanges between public and private actors interested in the future of the country’s religious schools.

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