21 novembre 2019
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Ghislaine Lydon, « Paper Instruments in Early African Economies and the Debated Role of the Suftaja », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.27569
Cet article offre une réflexion inscrite dans la longue durée de l’histoire institutionnelle des économies de l’Afrique de l’époque antique jusqu’au XIVe siècle. Il est axé sur l’utilisation des instruments en papier, c’est-à-dire tout document servant à faciliter les échanges et la délégation de droits, de propriété et de capital. De l’Égypte pharaonique à l’Afrique médiévale occidentale, l’article met en lumière l’utilisation des instruments papiers, et particulièrement ceux usités dans les transactions financières. Les juristes musulmans de l’époque médiévale décrivent et souvent débattent les paramètres des contrats, y compris les agréments financiers. À partir d’une lecture d’un manuscrit mauritanien, l’article passe en revue les opinions des juristes sur la légalité du chèque ou forme de paiement à long terme, connu sous le nom de souftaja. Cette étude des économies papier met en exergue les contributions africaines à l’histoire économique mondiale.