Legal Mobilization to Protect Women against Rape in Islamist Sudan

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14 juin 2021

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Liv Tønnessen et al., « Legal Mobilization to Protect Women against Rape in Islamist Sudan », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.34279


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Résumé En Fr

The article explores the variety of normative and legal resources that Sudanese women inside and outside of Sudan’s Islamist regime, as well as their conservative religious opponents, have mobilized to campaign for legal reform to protect women against rape. Women’s rights activists and Islamist women within government institutions have largely mobilized in parallel, without much interaction and collaboration, to address the problems associated with the law’s definition of rape as adultery and fornication without consent. In 2015, Sudan’s National Assembly enacted an amendment to the 1991 Criminal Code with a new definition of rape, de-linking it from adultery and fornication; a process which completely excluded consultation with civil society. The reform has been poorly enforced and has come under harsh critique especially for not explicitly criminalizing marital rape.

Cet article explore la diversité des ressources normatives et juridiques que les Soudanaises, au sein du régime islamiste comme à l’extérieur, ainsi que leurs opposants religieux conservateurs, ont mobilisées dans leur campagne en faveur d’une réforme juridique visant à protéger les femmes contre le viol. Les militantes des droits des femmes et les femmes islamistes au sein des institutions gouvernementales se sont largement mobilisées, de façon parallèle et sans beaucoup d’interaction ni de collaboration, pour trouver une solution aux problèmes liés à la définition par la loi du viol comme adultère et fornication sans consentement. En 2015, l’Assemblée nationale soudanaise a adopté un amendement au Code pénal de 1991 et une nouvelle définition du viol, le dissociant de l’adultère et de la fornication, au terme d’un processus d’élaboration qui a exclu toute consultation de la société civile. La réforme a été mal appliquée et a fait l’objet de critiques sévères, en particulier pour ne pas avoir explicitement pénalisé le viol conjugal.

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