Labour, Incorporated: Dependent Contracting and Wageless Work in Africa’s “Responsible” Mines

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8 juin 2022

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Matthieu Bolay et al., « Labour, Incorporated: Dependent Contracting and Wageless Work in Africa’s “Responsible” Mines », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.36190


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Résumé En Fr

This article examines the growing corporate reliance on artisanal labour in the cobalt mines of the Democratic Republic of Congo. This shift from autonomous miners to corporate contractors, we suggest, holds historical significance and augurs a radical break with contemporary modes of extractive production. Under the banner of “responsible mining,” this form of dependent contracting fosters wageless relations in exchange for legal access to mining sites and corporate monopoly over artisanal production. By analysing the roots and mechanisms underlying these cooperative-corporate partnerships, we describe this emergent relation between labour and capital around three key features: the role of cooperatives as labour platforms, corporate control over local markets, and the deployment of discursive and technological regimes of responsibility and traceability.

Cet article examine le recours croissant à la main-d’œuvre artisanale par les sociétés minières dans les mines de cobalt en République démocratique du Congo. Il suggère que le passage du statut de mineurs autonomes à celui de travailleurs indépendants présage d’une rupture radicale dans les modes de production extractifs contemporains. Sous la bannière de « l’exploitation minière responsable », cette forme de contractualisation dépendante favorise des relations de travail sans salaire (salariat déguisé) par un accès légal aux sites miniers en contrepartie du monopole des entreprises sur la production artisanale. En décrivant les racines et les mécanismes qui sous-tendent ces partenariats entre coopératives et sociétés minières, nous analysons la reconfiguration des relations entre travail et capital autour de trois caractéristiques clés : le rôle des coopératives en tant que plateformes de travail ; le contrôle des entreprises extractives sur les marchés locaux et le déploiement des régimes discursifs et technologiques de responsabilité et de traçabilité.

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