8 mars 2007
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Augustin Nsanze, « Le deuil du passé est-il possible ? », Cahiers d’études africaines, ID : 10.4000/etudesafricaines.4678
Appliqué au passé qui meurt, le deuil ne perd pas son sens. Mais le passé d'un peuple peut être controversé à tel point qu'il peut être interprété différemment par des gens qui, pourtant, l'ont partagé. Certains peuvent en observer le deuil, pendant que d'autres considèrent qu'il n'a jamais cessé de faire partie de leur présent. Dans le cas du Burundi, il est difficile de faire le deuil du passé car, pour le peuple, il y a trois passés qui se superposent et qui restent très actuels : la colonisation, le temps de la monarchie et la république.