28 avril 2017
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Khalid Cherki, « Analyse de la répartition spatiale des incendies de forêt en fonction des facteurs anthropiques, écologiques et biophysiques. Le cas de la forêt de la Mâamora (Maroc septentrional) », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.10978
L’incendie de forêt reste incontestablement un des facteurs de dégradation les plus dévastateurs dans le bassin méditerranéen, lequel est caractérisé par une végétation très inflammable et des conditions climatiques chaudes et sèches. Le Maroc, pays du pourtour méditerranéen, n’est pas épargné par ce fléau, avec 3000 ha de forêts qui partent annuellement en fumée ; cette situation est aggravée par les difficultés de régénération et de restauration des espaces, marqués par une vulnérabilité naturelle telle que celle de la Mâamora. Pour répondre à cela, la conception d’un plan d’aménagement anti-feux visant à conférer à la forêt de la Mâamora une immunité élevée contre les incendies, nécessite non seulement une connaissance approfondie du milieu, mais aussi une analyse appropriée du phénomène « incendie ». La présente étude qui se penche sur le diagnostic et l’analyse des incendies survenus en Mâamora, a permis de constater que les zones d’interface homme-forêt (routes, douars, etc.) n’ont pas d’influence sur l’occurrence des incendies. Il ressort également que l’activité pastorale, pratiquée d’une certaine façon, pourrait jouer un rôle important dans la diminution des risques d’incendie. En outre l’étude révèle que la charge du combustible représente le facteur prépondérant qui régit à la fois l’éclosion des incendies et leur propagation, cette charge étant étroitement liée à la qualité de la station (sol et pluviométrie).