9 mai 2023
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Salim Lamrani, « The Eisenhower administration and revolutionary justice in Cuba: “Humanitarian” considerations? », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.26534
Alors que l’administration Eisenhower avait observé la plus grande discrétion au sujet des exactions commises par la dictature de Fulgencio Batista à Cuba, elle fit au contraire part de ses critiques lorsque le nouveau pouvoir dirigé par le président Manuel Urrutia décida d’appliquer la justice révolutionnaire durant les premières semaines de l’année 1959 à l’encontre de ceux qui s’étaient rendus coupables de crimes de sang. La position de Washington déclencha la première crise diplomatique avec La Havane, qui rappela le soutien accordé par la Maison-Blanche au régime militaire et remit en cause la sincérité de ces accusations. L’objectif des Etats-Unis était autre : jeter le discrédit sur les nouvelles autorités cubaines.