19 mai 2012
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Stéphanie Melyon-Reinette, « De la dédiasporisation des jeunes Haïtiens à New York », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.4628
Les facteurs répulsifs de l’émigration haïtienne ont complètement changé depuis les années 1950 qui marquèrent le début de ce mouvement avec le régime duvaliériste. Les entités géopolitiques et sociopolitiques qui en résultent évoluent, elles aussi, proportionnellement et rationnellement aux motivations des individus en partance. Ainsi, les exilés forcés rêvaient de retrouver leur chère Haïti, les nouveaux primo-arrivants sont des individus qui cherchent à se ré-enraciner dans un terreau aux airs d’ailleurs. Le diasporique est-il un individu dont l’identité est figée ? Dans cet article, une étude statistique simple cherche à démontrer l’évolution des mentalités des jeunes Haïtiens à travers un questionnement des identités et des orientations culturelles. Des dynamiques se font jour montrant que la diaspora est fluctuante comme les identités et les cultures qui la composent.