Reconstructing the Future: Contemporary Scottish Literature and the Nation

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26 mars 2018

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Marie-Odile Pittin-Hédon, « Reconstructing the Future: Contemporary Scottish Literature and the Nation », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.1416


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Résumé En Fr

This article examines the recent development in Scottish literature and criticism, away from the critical commonplace that describes how Scottish culture has, in the decades since the 1979 referendum, been aligned with Scottish nationalism. Starting from the definitions of nationalism given by Michael Billig, Michael Ignatieff, Ernest Renan, and the analyses of Scottish historians and cultural nationalists, it shows how what it calls the “representational trope” is at last being abandoned. This renewal of our critical perspective involves looking at the various ways the future can be envisaged, and at the variety of responses to what Riach describes as the fundamental goal for the arts—to further our understanding of our common humanity. Those responses involve for artists the necessity to (re)construct the future rather than to represent the people. By focusing on the works of artists such as James Kelman, James Robertson, Alan Riach, Tom Leonard, Jackie Kay and Kathleen Jamie, but also on some artists’ comments on an independent Scotland, and by using the theoretical framework of Jacques Rancière’s politics of literature, his notions of the various modes of identification for the arts, and of the partition of the sensible, the paper traces the way that Scottish writers today engage with a renewed, more fluid myth of Scotland, and focuses on literature’s capacity to build what Rancière describes as the hermeneutics of the social body.

Cet article s’intéresse à l’évolution récente, dans la critique et en littérature écossaise, qui consiste à s’écarter du stéréotype, omniprésent depuis le référendum de 1979, de la littérature comme mode de représentation de l’Écosse et du politique. Il s’appuie tout d’abord sur les définitions du nationalisme proposées par Michel Billig, Michael Ignatieff et Ernest Renan, et sur la pensée de critiques nationalistes et d’historiens écossais pour examiner ce qu’il nomme le « trope représentationnel », et son abandon récent. Ce renouveau de notre perspective critique induit un retour sur la manière dont peut être envisagé l’avenir, et un examen de la pluralité de propositions qui ont en commun leur persistante volonté de délimiter et d’illustrer notre humanité, aspect qui, selon Alan Riach, est le but de tout art. Les propositions d’artistes aussi divers que James Kelman, James Robertson, Alan Riach, Tom Leonard, Jackie Kay ou Kathleen Jamie, mais aussi leur analyse de la place des artistes dans le débat sur l’indépendance, partagent la volonté de (re)construire l’avenir plutôt que celle de représenter la nation. L’article adopte le cadre théorique mis en place par Jacques Rancière pour évoquer les notions de politique de la littérature, du partage du sensible et des régimes d’identification de l’art pour tracer la manière dont les écrivains écossais s’attellent aujourd’hui à la tâche de la fabrication d’un nouveau mythe de l’Écosse, un mythe plus fluide, moins rigide, capable de refléter ce que Rancière décrit comme l’herméneutique du corps social.

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