English and Scottish Exiles in Northwest Germany c. 1683–1709

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30 septembre 2011

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Kathrin Zickermann, « English and Scottish Exiles in Northwest Germany c. 1683–1709 », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.217


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Résumé En Fr

The politically and culturally diverse north western territories of the Holy Roman Empires so far lack an analysis of Scottish exile communities which could hold up to the work published on seventeenth century exiles communities in the United Provinces or Poland-Lithuania. This is unfortunate as some German territories and cities received intensive attention from English and Scottish religious and political exiles who had left or were in the process of leaving the British Isles during the Restoration period seeking refuge on the continent. Although a majority of these exiles found support within expatriate communities established in Dutch cities, some Scots and Englishmen aimed to relocate to other Northern European locations due to safety issues or economic opportunities. In November 1683 the Englishman Sir William Waller, accompanied by the Scots Adam Freer and Sir George Melville, led negotiations with the senate of the Calvinist and Imperial city of Bremen for the settlement of Scottish and English exiles. When these failed due to pressure exerted by Charles II, talks continued with the Lutheran duke Georg Wilhelm of Braunschweig-Lüneburg. On 9 August 1684, the latter issued religious and economic privileges to families and individuals of reformed faith belonging to any nation who were willing to settle in the city of Lüneburg. These freedoms led not only to English and Scottish but also to French and Dutch migration of religious and political exiles as well as of economic opportunists. This article analyses the aims of the exiles and their negotiations with the local authorities in North West Germany. It also examines the success and failure of the communities in Bremen and Lüneburg and their long-term impact on individuals such as the Scottish entrepreneur Robert Hog. Furthermore, the articles analyses if the diverse migration of individuals of several nationalities resulted in the formation of a single British or multi-ethnic religious community or if the migrants organised themselves in several groups, divided by nationality or other criteria.

Le rôle des communautés d’exilés écossais dans les territoires politiquement et culturellement diversifiés du Saint-Empire romain germanique n’a pas fait l’objet d’études, à l’opposé de celles qui existent sur les communautés d’exilés aux Provinces-Unies ou en Pologne-Lituanie au xviie siècle. Cela est regrettable car certains territoires et villes allemands suscitaient un très vif intérêt chez les exilés religieux et politiques de l’Écosse et de l’Angleterre qui quittaient les Îles Britanniques pendant la Restauration afin de trouver refuge sur le continent. Bien que la majorité de ces exilés fussent accueillis au sein des communautés d’expatriés des villes néerlandaises, certains Écossais et Anglais espéraient s’installer dans d’autres villes du nord de l’Europe pour des raisons de sécurité ou des motifs économiques. En novembre 1683, un Anglais, Sir William Waller, accompagné par deux Écossais, Adam Freer et Sir George Melville, mena des négociations avec le Sénat de Brême, ville impériale et calviniste, au sujet de l’installation d’exilés écossais et anglais. Suite à l’échec de ces pourparlers, dû à la pression exercée par Charles II, des négociations se poursuivirent avec le duc luthérien Georg Willhelm de Braunschweig-Lüneburg. Le 9 août 1684, ce dernier accorda des privilèges religieux et économiques aux familles et aux particuliers adhérant à la foi protestante qui souhaitaient s’installer à Lüneburg, sans considération de leur pays d’origine. Ces libertés ont attiré nombre d’exilés religieux et politiques d’origine anglaise et écossaise, mais aussi française et néerlandaise, venant s’ajouter à ceux qui s’exilaient pour des raisons économiques. Cet article cherche à analyser les objectifs des exilés ainsi que leurs négociations avec les autorités locales dans le nord-ouest de l’Allemagne. Nous étudions également la réussite et l’échec des communautés de Brême et de Lüneburg ainsi que leur impact durable sur des individus comme l’entrepreneur écossais Robert Hog. En dernier lieu, cet article cherche à savoir si la migration de ressortissants de nationalités différentes résultait en la création d’une seule communauté religieuse britannique ou multiethnique, ou si les migrants s’organisaient en différents groupes selon des critères nationaux ou autres.

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