Le Glasgow City Centre Mural Trail : entre affirmation identitaire et « kitschification » culturelle

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15 mars 2021

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Emerence Hild, « Le Glasgow City Centre Mural Trail : entre affirmation identitaire et « kitschification » culturelle », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.3716


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Cet article propose une étude de cas du Glasgow City Centre Mural Trail, une initiative de la municipalité de Glasgow lancée en 2014 qui vise à financer des fresques murales à des fins de réhabilitation urbaine et de promotion touristique. À travers l’analyse des œuvres et des documents produits autour du projet, il s’agit d’examiner le choix du street art comme modalité d’intervention dans l’espace urbain et comme vecteur d’une identité locale résolument urbaine portée par une imagerie distincte des représentations populaires de l’Écosse. Dans un second temps, en s’appuyant notamment sur les travaux de Christophe Genin sur les rapports entre kitsch et art urbain, cette étude explore les implications de l’intermédiation des pouvoirs publiques sur l’activité artistique. Le processus de patrimonialisation par lequel le Mural Trail s’intègre dans l’espace urbain soulève ainsi la question des attributs du street art lui‑même et de l’identité glaswegian devenue objet de représentation et de reproduction. Il s’agit finalement de démontrer qu’en tant que décor urbain et produit d’attraction touristique le projet s’approprie en réalité certains critères du « kitsch » qu’il parait au premier abord contester.

This paper examines the Glasgow City Centre Mural Trail, a project launched by the Glasgow city council in 2014. The city council financially supports the production of murals by local street artists in order to rejuvenate the city and promote local tourism. Relying on an analysis of the artworks themselves and related official documents, this article looks at the choice of street art as a means to reshape Glasgow’s urban landscape and promote a distinctive image of the city significantly different from traditional representations of Scotland. Building on the work of Christophe Genin on kitsch and street art, this article then explores the artistic and symbolic issues raised by the project. As public authorities provide legitimacy to the artworks, which become fully part of Glasgow’s urban environment, their representation of Glaswegian identity as well as the nature of street art as an artistic practice are put into question. By becoming a tourist attraction, the Mural Trail thus seems to assume a “kitsch” dimension even as it apparently challenges “kitsch”.

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