Illness beyond the Scottish National Imaginary: Anorexia and Scots-Italian Historical Trauma in Andrew O’Hagan’s Personality

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29 mars 2024

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Fred Spence, « Illness beyond the Scottish National Imaginary: Anorexia and Scots-Italian Historical Trauma in Andrew O’Hagan’s Personality », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.4750


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Résumé En Fr

Madness and altered psychological states are prominent themes in Scottish literature and criticism. However, many forms of mental distress do not fit the national imaginary and are therefore under-researched. This article discusses two such health issues, anorexia and intergenerational or historical trauma, in Andrew O’Hagan’s novel Personality (2003). Personality follows child star Maria Tambini (closely modelled on Lena Zavaroni) and her family’s traumatic experience as Scots-Italians during the Second World War. I discuss the competing meanings of anorexia, the narrative gaps around therapeutics, intergenerational trauma and O’Hagan’s preference for symbolic recovery. I argue that O’Hagan depicts a pathogenic celebrity culture and a Scottish culture that is psychopathogenic due to this unresolved historical trauma, rather than because of economic inequality, social disadvantage or Scottish national disempowerment, the more prominent themes in Scottish literature and culture. By looking at texts outside the national imaginary, Scottish studies can develop a medical humanities informed Scottish canon and fully unpack debates about the politics of health in Scottish culture.

La folie et les états mentaux altérés sont des thèmes majeurs dans la littérature et la critique écossaises. Cependant, de nombreuses formes de souffrance mentale ne correspondent pas à l’imaginaire national et, de ce fait, sont trop peu étudiées. Cet article examine deux de ces problèmes de santé, l’anorexie et le traumatisme intergénérationnel ou historique, dans le roman d’Andrew O’Hagan, Personality (2003). Personality suit les mésaventures de l’enfant-vedette Maria Tambini (très inspirée de Lena Zavaroni) et le traumatisme subi par sa famille en tant que Scoto-Italiens durant la Seconde Guerre mondiale. J’examine ce que signifie à divers titres l’anorexie, les silences du récit sur les procédures thérapeutiques et le traumatisme intergénérationnel, et la préférence de O’Hagan pour une guérison symbolique. L’argument est que O’Hagan décrit une culture du vedettariat pathogène, et une culture écossaise psychopathogène du fait de ce traumatisme historique irrésolu, plutôt que du fait des inégalités économiques et sociales ou du déficit de pouvoir politique de l’Écosse au niveau national, thèmes bien plus mis en avant dans la littérature et la culture écossaises. En considérant les textes à un autre prisme que celui de l’imaginaire national, les études écossaises peuvent permettre d’établir un canon écossais informé par les humanités médicales et ainsi de pleinement faire advenir une discussion sur santé et politique dans la culture écossaise.

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