La poésie écossaise

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31 mars 2015

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Marion Amblard et al., « La poésie écossaise », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.914


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Ce numéro consacré à la poésie écossaise du XVIIIe siècle à nos jours vise à mettre en lumière le rôle majeur que les poètes écossais ont joué (et jouent encore), à la fois sur le plan local en tant qu’écrivains nationaux, mais aussi, et à plus grande échelle, sur la scène littéraire internationale. Il apparaît en effet qu’au sein des œuvres d’Allan Ramsay, de James Macpherson, de Jackie Kay ou encore de Kenneth White (pour ne citer qu’eux) les deux pôles du politique et du poétique se conjuguent par principe. Leurs poèmes sont duplices en ce sens qu’ils font cohabiter au sein d’un même espace — celui de la strophe, du vers ou de la seule formule — des thématiques antagonistes enracinées dans la conscience collective d’un peuple bousculé par l’Histoire. Ainsi se mêlent sans cesse, au cœur de ces textes singuliers, l’intérêt pour le local et la tentation du global, l’engagement politique et l’élan poétique, le goût de l’indépendance et le désir d’universalité, le souci identitaire et les questions que soulèvent les réalités de la frontière et de l’altérité. En quoi les œuvres de Ramsay, de Macpherson ou de Douglas Young peuvent-elles être considérées comme de véritables champs d’expérimentations linguistiques où s’affrontent deux logiques culturelles ? Des œuvres dans lesquelles des poètes engagés, par la force d’un langage dense, sublimé, tentent de résoudre la paradoxale division engendrée par l’Acte d’Union de 1707, ce conflit opposant, d’une part, la prégnance d’un héritage proprement écossais et, de l’autre, la volonté d’embrasser les possibles générés par la création du royaume de Grande-Bretagne. Dans quelle mesure les mots de James Thomson, de Robert Burns, de Jackie Kay ou de Kenneth White organisent-ils le brouillage des frontières de la pensée ? Dans quelle mesure opèrent-ils ce phénomène de déterritorialisation si typique de la littérature écossaise ? Telles sont les questions soulevées par ce numéro consacré, au-delà de la seule poésie, aux ramifications sociales, politiques et psychologiques de l’objet poétique. REMERCIEMENTS Nous adressons nos remerciements aux relecteurs, nécessairement anonymes, qui ont accepté d’expertiser les articles de ce numéro, à David Leishman, responsable de la revue, pour la confiance qu’il nous a accordée, et à Pierre Morère pour son soutien et sa disponibilité.

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