31 mars 2015
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Richie McCaffery, « “The Adjacent Kingdom of England”: England, Scotland, and World War Two in the Poetry of Douglas Young (1913–1973) », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.963
Douglas Young fut l’une des figures les plus marquantes de la « deuxième vague » de la « Scottish Literary Renaissance » dominée par Hugh MacDiarmid, et pourtant, il en est aujourd’hui l’une des plus négligées. Son œuvre — en passe d’être publiée dans une édition définitive de ses poèmes et traductions — aborde les thèmes de l’indépendance et de l’autonomie gouvernementales que Young a toujours placées au cœur de sa vie et de son œuvre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son rejet des conscriptions militaire et industrielle a cédé le pas à des arguments nationalistes et à une prise de position en faveur d’une Écosse indépendante.Cet article, qui prend appui sur la poésie de l’auteur, mais aussi sur ses lettres et pamphlets de l’époque, traite de l’idée que Young se faisait d’une Écosse indépendante d’après-guerre. Il s’agira d’étudier la relation que Young entretenait avec le « royaume voisin d’Angleterre », cette altérité malveillante qui alimentait son engagement nationaliste et sa volonté d’indépendance. L’idée d’une telle Écosse étant problématique, il conviendra de s’intéresser à cette tendance propre au nationalisme écossais de « minimiser la menace fasciste » (Gavin Bowd) en se confrontant à son plus vieil ennemi (« auld enemy »).