Confederate Agency of Things: Maurice Scully’s Tig

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28 mars 2024

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Wit Pietrzak, « Confederate Agency of Things: Maurice Scully’s Tig », Études irlandaises, ID : 10.4000/etudesirlandaises.17868


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Résumé En Fr

The essay argues that Maurice Scully’s Tig, the concluding volume in his Things That Happen project, represents what Jane Bennett has termed confederate or distributive agency, whereby the material world, both animate and inanimate, becomes agentive through its capacity of expression. Semiotically active, things reveal a vitality and expressiveness that classic humanism regarded as solely a feature of humans. Scully’s formal experiments, discussed under the rubric of what Derek Attridge terms “the creation of the other”, offer particularly apt instantiations of the capacity of things to participate in textual production. One of the most fruitful ways of reading Scully’s work is through attending to how he shifts emphasis from the poetic self as the centre of expression onto the material world, which in his poems becomes a space of tensions between an order and its perpetual dispersal, a space best understood following Gilles Deleuze and Félix Guattari’s idea of the rhizome.

Tig, le dernier volume du projet Things That Happen de Maurice Scully, représente ce que Jane Bennett a appelé l’agentivité confédérée, par laquelle le monde matériel, tant animé qu’inanimé, acquiert une agentivité par sa capacité d’expression. Actives sur le plan sémiotique, les choses révèlent une vitalité et une expressivité que l’humanisme classique considère comme limitée aux humains. Les expériences formelles de Scully, étudiées ici à l’aune de ce que Derek Attridge nomme « la création de l’autre », offrent des instances particulièrement intéressantes de la capacité des choses à participer à une production textuelle. L’une des manières les plus enrichissantes de lire l’œuvre de Scully est de prêter attention à la façon dont il déplace l’accent depuis le soi poétique en tant que centre d’expression vers le monde matériel qui, dans ses poèmes, devient un espace où l’ordre et sa dispersion perpétuelle sont en tension, espace que la notion de rhizome de Gilles Deleuze et Félix Guattari éclaire de manière particulièrement utile.

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