Links to Pagan Ritual in Medieval Irish Literature

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27 mars 2014

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Résumé En Fr

This article uncovers links to pagan Irish rites which can be deduced from excerpts in the form of lists from medieval literature. There are three presented here: from Aidedh Ferghusa Maic Léti (Death of Fergus Mac Leide, c. 1100 A.D.), from Buile Shuibhne (Frenzy of Suibhne, 17th century manuscrits), and from the Book of Leinster (Lebar na Núachongbála, 11th century). It is seen in all cases that, when list items are rendered in a language ancestral to Irish (henceforth termed Goidelic) and recited in order, poems result which describe pagan rituals. This Goidelic is reconstructed on the basis of Indo-European linguistics and well-known sound laws governing the evolution of the Irish tongue. It will be seen that the Goidelic language used herein has much the same grammatical structure demonstrated by early ogam inscriptions in Ireland and even by Gaulish itself. Furthermore, the prosody and scansion of these Goidelic poems match features seen in a Gaulish inscription datable to c. 0-300 A.D. discovered at Chamalières, France in 1971. We will also notice some recurring features in these poems: (a) The desired outcome is stated only in the vaguest terms, if at all. (b) Each poem constitutes a recitation addressed to the god or goddess by a “witness” or “master of ceremonies” acting on behalf of other participants. (c) Duality in the ritual is readily apparent; e.g., a sacred double fire, or rites and recitations at two sites, etc. (d) A sacred locale is emphasized before the deity where the wishes of the performers ought not to be refused.

Cet article révèle des liens avec des rites païens irlandais qui peuvent être déduits de la lecture de fragments de littérature médiévale présentés sous forme de listes. Trois sont présentés ici : Aidedh Ferghusa Maic Léti (La mort de Fergus Mac Leide, vers 1100 après J.-C.), Buile Shuibhne (La Folie de Suibhne, manuscripts du xviie siècle), et du Livre de Leinster (Lebar na Núachongbála, xie siècle). Dans chaque cas, on s’aperçoit que lorsque les éléments de la liste sont traduits dans une langue plus ancienne que l’Irlandais (que l’on nommera le Goidelic) et récités dans l’ordre, on découvre des poèmes décrivant des rites païens. Le Goidelic est reconsitué sur la base de la linguistique de l’Indo-européen et de lois phonétiques bien connues sous-tendant l’évolution de la langue irlandaise. On verra que la langue Goidelic utilisée ici a une structure très comparable à celle dévoilée par les premières inscriptions ogam et même par le Gaulois. De plus, la prosodie et la scansion de ces poèmes goidelic ont des traits communs avec ceux repérés dans une inscription gauloise datée de 0-300 après J.-C. et découverte à Chamalières en 1971. Nous remarquerons aussi quelques traits récurrents dans ces poèmes : (a) Le but désiré n’est révélé qu’en termes très vagues, ou pas du tout. (b) chaque poème constitue une récitation adressée à un dieu ou une déesse par un “témoin” agissant au nom d’autres participants. (c) Une dualité du rituel est très apparente : c’est-à-dire, un double feu sacré, ou une recitation dans deux sites, etc. (d) Un lieu sacré est mis en évidence devant la divinité, où les vœux des pratiquants ne devraient pas être refusés.

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