Le Parménide de Platon

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15 mai 2019

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LUC BRISSON et al., « Le Parménide de Platon », Études platoniciennes, ID : 10.4000/etudesplatoniciennes.1450


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Dans la perspective du Symposium Platonicum qui se tiendra à Paris du 15 au 19 juillet 2019 qui porte sur le Parménide de Platon, la Société d’Études Platoniciennes co-organisait avec le Trinity Plato Centre à Dublin, deux journées d’études portant sur le Parménide de Platon (24 et 25 mars 2018 : « Plato’s Parmenides in relation to Plato’s other Dialogues », et les 29 et 30 mai 2018 : « La cosmologie dans le Parménide de Platon »). Ce numéro des Études Platoniciennes publie le texte de dix des communications qui y furent présentées. Dans les deux parties de son Parménide, Platon nous décrit un Parménide qui se donne pour objet l’être comme totalité des choses qui nous entourent, c’est-à-dire le monde comme ensemble de tous les ensembles des choses, un monde qui peut être aussi bien pensé que perçu. En cela, il n’est pas infidèle à une lecture possible du Poème du Parménide historique : les fragments I à VIII (1 à 50, décrivant l’être saisi par la pensée, se trouvent du côté de la vérité, alors que les fragments suivants (VIII 51-61) à XIX), qui décrivent l’être saisi par les sens, se situent du côté de l’illusion, et donc de l’erreur. Platon, lui, reprend pour son propre compte cette opposition entre l’être saisi par la pensée et l’être saisi par les sens, qui est un mélange d’être et de non-être, c’est-à-dire le devenir, mais il reconfigure cette opposition en la situant à deux niveaux de réalité séparés, ce faisant reconnaissant une certaine réalité aux êtres que la seconde partie du Poème rejetait dans l’illusion. Chez Platon, l’être devient la réalité véritable qui se situe en un lieu accessible au seul intellect, et le devenir qui caractérise notre monde devient l’objet des sens qui ne perçoivent une réalité qui ne consiste qu’en images de la réalité véritable, et se trouve du côté de l’opinion qui dérive de la sensation. On comprend dès lors que, dans ce contexte, le problème devienne celui de la participation du sensible à l’intelligible. En en confiant l’exploration au personnage de Parménide, Platon invite le maître d’Elée à reprendre à nouveau frais la question de leur articulation.

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