À la recherche d’un bonheur éternel : Augustin face au retour sempiternel et à la métempsychose (Cité de Dieu XII, 21)

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3 juin 2022

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Anne-Claire Lozier, « À la recherche d’un bonheur éternel : Augustin face au retour sempiternel et à la métempsychose (Cité de Dieu XII, 21) », Études platoniciennes, ID : 10.4000/etudesplatoniciennes.2351


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L’article souligne l’importance qu’Augustin accorde à la temporalité dans sa critique de l’eschatologie néoplatonicienne au chapitre 21 du livre XII de la Cité de Dieu, ainsi que la valeur heuristique de cette critique. Celle-ci s’appuie sur l’articulation de trois éléments : une analyse du bonheur, telos que vise toute vie humaine, auquel ni la vérité ni la sécurité (ou absence de toute crainte de perte) ne peuvent faire défaut ; une réflexion sur l’expérience subjective du temps (qui fait qu’on aspire à l’éternité comme cessation du temps et non simplement comme sempiternité, temps sans fin) ; et une réflexion sur la nature du temps cosmologique (cyclique ou non). Cette critique présente trois intérêts : le premier réside dans l’articulation de ces trois éléments puisque l’opération argumentative d’Augustin consiste à montrer que les néoplatoniciens ne pourraient tenir ensemble leurs propos sur l’éternité du monde et leurs propos sur la destinée de l’âme individuelle, leur cosmologie et leur éthique. Le deuxième réside alors dans le fait qu’elle incite à réévaluer le statut et la cohérence des doctrines néoplatoniciennes portant sur la métempsychose et sur le retour de l’âme dans l’intelligible comme lieu de salut, thèmes sur lesquels cette tradition philosophique n’est justement pas unanime. Le troisième intérêt est dans la thèse philosophique qu’elle supporte, affirmant que le rapport à une certaine temporalité est une détermination essentielle du désir de bonheur.

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