Conserver les maïs mexicains 

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5 février 2019

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Jean Foyer et al., « Conserver les maïs mexicains  », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.15306


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Cet article interroge les ambiguïtés des constructions identitaires, entre défense de l’environnement et défense des populations autochtones à travers l’exemple des semences de maïs chez les Nahua et les Totonaque (Sierra norte de Puebla, Mexique). Le maintien de l’agro-biodiversité n’est pas l’objectif poursuivi par ces populations autochtones mais il résulte de leur forme de reproduction socio-environnementale. La comparaison de cette conservation de « facto » des communautés rurales avec celle de « dicho » des scientifiques, des politiques ou des citoyens montre que le paradigme de la conservation de la diversité bio-culturelle repose sur un malentendu plus ou moins productif. Ce malentendu permet certes des formes de politisation contre hégémonique mais il peut sembler contre-productif quand les semences de maïs sont réduites à leur dimension symbolique (de la naturalité, de l’indianité, de la mexicanité…) qui masque les divergences du point de vue des épistémologies et des intérêts des acteurs.

This article explores the ambiguities of identity construction, between protecting the environment and defending indigenous populations, through the example of maize seeds and the Nahua and Totonac peoples in the Sierra Norte de Puebla, Mexico. The objective of these indigenous peoples is not the preservation of agro-biodiversity, but their methods of socio-environmental reproduction result in it all the same. A comparison of this de facto conservation by rural communities with theoretical preservation by researchers, politicians and citizens shows that the paradigm for preserving biocultural diversity is based on a more or less productive misunderstanding. Although this misunderstanding allows for forms of politicisation against hegemony, it can seem counterproductive when maize seeds are reduced to their symbolic aspects (naturalness, “Indianness”, Mexicanness, etc.), thus masking divergences in terms of stakeholders’ interests and epistemologies.

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