Législation néolibérale et privatisation de la nature

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13 juin 2019

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Manuel Méndez et al., « Législation néolibérale et privatisation de la nature », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.16320


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Les régions chiliennes les plus riches en gisements miniers sont, à la fois, les plus arides au monde (le désert d’Atacama, nord du Chili) et le théâtre de profonds conflits autour de l’usage de l’eau. En effet, la législation néo-libérale a conduit l’État chilien à accorder aux compagnies minières l'exploitation des eaux d’Atacama. Ainsi, l’entreprise Cerro Colorado a obtenu dès 1982 les autorisations légales d'exploitation des eaux souterraines de Pampa Lirima (hauts plateaux andins, région de Tarapacá). L’asséchement de la zone humide de Lagunillas, constaté dès les années 2000, suite d’intensifs pompages, a également engendré de fortes tensions intercommunautaires. À partir de cet exemple, cet article montre le rôle des législations comme outils de colonisation territoriale porté par un discours d’utilité nationale.

The region of Chile that has the richest mineral deposits is also one of the most arid areas in the world (the Atacama Desert in northern Chile) and the setting for deep conflicts about water use. Through neoliberal legislation, Chile allowed mining companies to use water from the Atacama Desert. As early as 1982, the firm Cerro Colorado received a legal permit to take groundwater from Pampa Lirima (Andean highlands, Tarapacá Region). After intensive pumping in the Lagunillas wetlands, the drying-out observed from the 2000s has also generated acute tension between communities. Drawing on these examples, the article shows how laws can be used as tools for territorial colonisation, supported by a discourse of national interest.

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