10 novembre 2020
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Alejandro Tortolero, « The Mexican path toward agricultural capitalism », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.22196
Cet article revient sur les interprétations classiques de l’agriculture mexicaine. L’inefficacité des grands domaines agricoles, leurs propriétaires absents et redoutés, des marchés limités et captifs, une technologie dépassée et l’absence d’institutions efficaces sont traditionnellement avancés pour justifier l’échec du Mexique rural à s’engager sur la voie du développement capitaliste. Il suggère que si cette définition des haciendas était valide dans le derniers tiers du xixe siècle et dans certaines régions, dans d’autres, liées à l’expansion urbaine et aux réseaux ferrés, les haciendas étaient des entreprises productives dotées d’une technologie avancée et d’une organisation efficace. L’article démontre que les principaux obstacles au développement d’une agriculture capitaliste étaient les pratiques de travail forcé ; le manque de produits agricoles à fort rendement ; l’insuffisance de la circulation monétaire empêchant la formation de marchés agricoles ; un système salarial basé sur la rémunération en espèces et la rareté du crédit dans le secteur agricole.