3 janvier 2017
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Alain Testart et al., « Prix de la fiancée et esclavage pour dettes », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.67
L’article traite de l’esclavage non colonial en se fondant sur une base de données relative à 334 sociétés, laquelle s’appuie sur une nouvelle définition de l’esclave comme dépendant exclu d’une des dimensions fondamentales de la société (parenté, citoyenneté, etc.). Cette conception permet de distinguer l’esclavage pour dettes d’autres formes de dépendance. Il propose une comparaison avec les données issues d’un précédent travail sur les prestations matrimoniales (prix de la fiancée, dot, etc.). Nous parlons de prix de la fiancée avec retour dans le cas où le beau-père retourne au gendre des biens de valeur équivalente et de prix de la fiancée sans retour dans le cas contraire. Les sociétés qui admettent la légitimité de la réduction en esclavage d’un de leurs membres pour des raisons uniquement financières (esclavage pour dettes et/ou vente de soi, de ses enfants ou d’une épouse) sont situées dans des régions marquées par une nette préférence pour le prix de la fiancée sans retour.