21 décembre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2182
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1777-537X
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pauline Carnet, « Entre contrôle et tolérance. », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.8878
Dans les années 1970, la province andalouse d’Almería connaît un développement agricole sans précédent ayant entraîné une forte croissance économique locale. Depuis la fin des années 1980, cette région est devenue, pour de nombreux migrants, le lieu de leur première incorporation dans le marché du travail ainsi qu’une plate-forme vers la régularisation. Le secteur agricole d’Almería repose, en effet, sur une main-d’œuvre étrangère composée en partie de clandestins, phénomène que les politiques espagnoles de contrôle et de gestion des migrations tentent d’endiguer. À partir notamment des changements induits par la mise en place, en 2001, des « contrats en origine », cet article interroge, plus largement, les croisements et interdépendances entre les nouveaux modèles agricoles, les nouveaux processus migratoires et les politiques d’immigration.