Concessions de terres et dynamiques sociales dans la zone office du Niger au Mali

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21 décembre 2016

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Amandine Adamczewski et al., « Concessions de terres et dynamiques sociales dans la zone office du Niger au Mali », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.9762


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Face à la baisse de l’aide publique au développement, de nombreux États africains en manque de fonds propres ont, depuis le début des années 2000, recherché d’autres sources de capitaux. Au Mali, l’État mise sur l’extension du plus grand périmètre irrigué ouest-africain, la zone Office du Niger, mais les terres actuellement aménagées demeurent insuffisantes. Il s’est donc tourné, depuis 2005, vers des investisseurs publics, privés, nationaux et étrangers pour en accroître le nombre et les exploiter. Les divers acteurs en présence, de l’État aux paysans, ont développé des pratiques foncières sortant d’un cadre légal pourtant très flexible. Les locations ou ventes de terres informelles se multiplient. Peu d’investisseurs suivent la procédure. Une véritable course à la terre est lancée, qui modifie le rôle des acteurs et les relations qu’ils entretiennent entre eux. Cette nouvelle dynamique foncière impacte la durabilité sociale de l’aménagement.

Since the early 2000s, many African countries have been looking for new sources of capital to compensate for the reduction in public development expenditure. In Mali, the government is currently seeking to expand the largest area of irrigated land in West Africa in the Office du Niger area. Despite these efforts, the amount of developed land remains insufficient. In an effort to increase the amount of irrigated land, the authorities have turned toward public, private, national and foreign investors. Although the current legal framework is relatively flexible, many of the actors involved in land use and development, from the state to rural communities, are increasingly engaging in dubious and illegal practices. Illegal transactions are becoming increasingly common, and very few investors appear to have complied with the established procedures. Evidence suggests that the race for land has both changed the role of the actors involved in land use and development and redefined the relationships between them. The new dynamics of land use have also impacted the social sustainability of plan-ning and development.

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