A “Dog-eat-dog” World: Qing Jurispractices and the Legal Inscription of Piety in Amdo

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23 novembre 2016

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Résumé En Fr Zh

Historians of Tibet have largely ignored the influence of the Qing colonial context on the development of Tibetan society. Using previously inaccessible Chinese, Tibetan, and Manchu-language archives from Qinghai and Gansu, this essay examines the ramifications of Qing rule on the development of legal culture in the Amdo region. In the late 18th century, the arrival of Qing magistrates in Amdo presented new opportunities for Tibetan litigants to resolve conflicts. Although reluctant to get involved in lawsuits, Qing officials soon found themselves dragged into a variety of matters ranging from natural resource disputes among Tibetan laypeople to large scale feuding between monasteries over issues such as the appointment of abbots, pilgrimage, and rights over property—both animate and inanimate, belonging to the estates of reincarnate lamas. This litigation not only resulted in the creation of a new “Tibetan” code derived from Mongol law and other indigenous practices, but also generated a large body of decisions and compacts, composed in both Tibetan and Chinese, that profoundly shaped the organization of indigenous society in Amdo. These new traditions of “jurispractice” fundamentally re-shaped the political and religious structures of local society and resulted in legal restrictions and regulations of religious activities.

Les historiens du Tibet ont largement ignoré les conséquences du contexte colonial sur le développement de la société tibétaine sous les Qing. Exploitant des archives jusqu’ici inaccessibles en Tibétain et en Mandchou du Qinghai et du Gansu, cet article examine les influences du gouvernement des Qing sur le développement de la culture juridique de l’Amdo. L’arrivée de magistrats des Qing en Amdo à la fin du xviiie siècle offrit de nouvelles occasions aux justiciables tibétains de régler leurs litiges. Tout d’abord réticents à être impliqués dans ces poursuites judiciaires, les fonctionnaires des Qing se trouvèrent bientôt attirés dans une grande variété d’affaires allant des disputes sur les ressources naturelles entre laïcs tibétains à des affrontements de large échelle entre monastères sur des problèmes tels que la désignation des abbés, les pèlerinage, et les droits sur des biens tant animés qu’inanimés, appartenant aux domaines de lamas réincarnés. Cet ensemble de litiges ne donna pas seulement naissance à un code « tibétain » dérivé des lois mongoles et d’autres pratiques indigènes, mais produisit un vaste corpus de décisions et d’accords, rédigé tant en tibétain qu’en chinois, qui structura en profondeur la société indigène de l’Amdo. Ces nouvelles traditions de « pratiques judiciaires » (jurispractices) modifièrent profondément les structures politiques et religieuses de la société locale et aboutirent à des restrictions légales et à une réglementation des activités religieuses.

迄今為止,西藏史學界一般忽略了清政府對藏區社會的變遷造成的影響。本文利用漢、藏、满等語言的檔案史料探討了清朝的統治對安多地區的法律文化所產生的衝擊。十八世紀末以來,清朝地方官員的到來為解決本地人的衝突提供了一個新的法律渠道。雖然這些地方官員並不願意介入本地的衝突,但是,藏民(或是番民)會主動將官司呈報地方衙門,尋求官方的介入。在對這些訴訟和糾紛的解決中,官方融合了漢、藏、蒙的法律傳統,不盡促進了“番例”的形成,而且還導致了斷結、甘結、吩咐、協議和相約的出現。這種多元的法律實踐對地方社會的結構和藏傳佛教寺院的發展帶來了巨大影響,尤其是限制和規範了信徒的各種信仰活動。

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