« Mes amies les Fées »

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29 mars 2007

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Féeries

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Résumé Fr En

« “Mes amies les Fées” » traite d’un des premiers recueils de contes de fées littéraires en langue française, Les Œuvres meslées (1695) de Marie-Jeanne Lhéritier qui paraîtront l’année suivante sous un nouveau titre, Les Bigarrures ingénieuses. Plus précisément, cet essai analyse comment dans ces « bigarrures » Lhéritier propose à la fois une réponse théorique à la Querelle des Anciens et des Modernes et une nouvelle pratique narrative. Le style de Lhéritier a souvent été qualifié de long et précisément « bigarré ». Cet essai montre comment Lhéritier en fait propose une nouvelle pratique du conte à la fois moderniste et en faveur des auteurs féminins et des lectrices tant décriées à la suite des comédies de Molière et de la Satire X de Boileau. En comparant un conte précis avec d’autres contes littéraires du même conte-type, et en situant ce conte dans le contexte théorique du recueil, cet article met en évidence l’originalité et la position moderniste d’une conteuse trop souvent réduite à n’être qu’un auteur « précieux », et donc mineur.

« My friends the fairies: A vindication of the learned ladies and of he female reader in Lhéritier’s Ingenious Medley » (1696). « “Mes amies les Fées” » deals with one of the first literary fairy tale collections in French, Marie-Jeanne Lhéritier’s Œuvres meslées (1695) reprinted in 1696 under a new title, Bigarrures ingénieuses. In particular, this essay analyses how Lhéritier’s self-proclaimed « ingenious medley » proposes at once a theoretical response to the Querelle des Anciens et des Modernes and a new narrative practice. Lhéritier’s style has often been characterised as précieux and her fairy tales considered as long and circumlocutory. This essay shows how Lhéritier in fact proposes a new poetics which is at once modernist and in favour of female authors and female readers so much decried after Molière’s comedies and Boileau’s Satire X. By comparing one particular tale with other fairy tale productions based on the same type and by situating it within the theoretical context of the entire collection, this article underscores the originality and the gendered and modernist stance of a fairy tale writer so often unfairly considered as précieuse, and therefore « minor ».

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