Henri IV à la reconquête du royaume de France : les légendes en faveur du premier roi Bourbon, en musique

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17 décembre 2012

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Cindy Pédelaborde, « Henri IV à la reconquête du royaume de France : les légendes en faveur du premier roi Bourbon, en musique », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.1821


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Quelque peu sacrifiée durant les guerres de religion, la vie de cour, artistique et musicale, s’épanouit après le retour de la paix. Il ne faut pas croire pour autant que les années de guerres civiles sont totalement exemptes de musique. Chansons ou ballets de cour se développent, tour à tour véhicules de la ferveur des catholiques et des protestants, ou bien véritables médias de l’époque. La musique sert également à asseoir le pouvoir monarchique propageant les images royalistes qui dépeignent Henri IV sous les traits de Mars ou Hercule, du roi salvateur et pacificateur (terrassant la magicienne et néfaste Ligue, personnifiée sous les traits de Circé, de l’ogresse Médée ou encore d’Alcine), Persée français venu libérer son peuple sacrifié et écrasé sous le joug espagnol, ou le revêtent des attributs d’Apollon – tenant la lyre, lauré et nimbé de rayons.

Somewhat sacrificed during the religious wars, the artistic and musical court life bloomed after peace returned. Nevertheless, the era of the civil wars was not entirely devoid of music. Songs and court ballets, alternately vehicles of the fervor among Catholics and Protestants, or actual media of the period, developed. Music also served to strengthen the monarchic power, spreading the royalist images which depicted Henri IV as Mars or Hercules, as the glorious pacifying king (bringing down the evil League personified in the figure of Circe, the ogress Medea or Alcina), as the French Perseus liberating his sacrificed people from the yoke of Spain, or adorn him with Appolo's attributes –holding the lyre and surrounded by a sun halo.

Algo sacrificada durante las guerras de religión, la vida artística y musical de la corte florece tras volver la paz. No hay que creer por ello que los años de guerras civiles sufrieron una ausencia total de música. Las canciones y los ballets de corte, verdaderos medios de comunicación de aquellos tiempos, conocen un fuerte auge, expresando alternativamente el fervor de los católicos y de los protestantes. La música también sirvió para fortalecer a la monarquía, difundiendo imágenes que pintan a Enrique IV bajo la figura de Marte o de Hércules, o como rey salvador y pacificador (derribando a la Liga, maga nefasta, encarnada por el personaje de Circe, de la ogresa Medea, o de Alcina), Perseo francés, venido a liberar a su pueblo sacrificado y humillado bajo el yugo español. Frecuentemente aparece adornado con los atributos de Apolo –tocando la lira, ceñido de laureles y coronado con una aureola de rayos.

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