1 octobre 2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1760-4761
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Pierre Bourrasse, « Corps éclatés : représenter l’Africain au muséum d’histoire naturelle de Toulouse (1875-1990) », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.3962
Fondé en 1865, le muséum d’histoire naturelle de Toulouse commande en 1879 dix bustes de plâtre au muséum d’histoire naturelle de Paris, institution nationale de référence. La présentation de ces objets, représentant pour certains des individus d’origine africaine, s’insère dans la pratique de la science anthropologique. De fait, les visages, de par la faiblesse de leur nombre, sont des archétypes raciaux. Ils ne permettent pas d’établir un lien entre l’homme préhistorique, principal sujet d’étude du muséum de Toulouse. Les dons du médecin Pales de 1934 sont associés à une problématique différente. Ils relèvent d’une classification de type colonial fondée sur des présupposés racialistes.