Cuando el hábito lo hace el monje : dos santos sastres (Santo y sastre de Tirso de Molina y El lego de Alcalá de Luis Vélez de Guevara)

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16 juin 2010

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González Fernández Luis, « Cuando el hábito lo hace el monje : dos santos sastres (Santo y sastre de Tirso de Molina y El lego de Alcalá de Luis Vélez de Guevara) », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.415


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Dans cet article, le lien entre le saint et le travail est exploré en comparant deux œuvres dramatiques du début du XVIIe siècle : Santo y sastre (Saint et tailleur), pièce de Tirso de Molina, qui a fait l’objet de plusieurs études récentes, et El lego de Alcala (Le laïc d’Alcala) de Luis Vélez de Guevara, poète contemporain de Tirso. La deuxième pièce reste très méconnue des spécialistes du théâtre espagnol du Siècle d’Or. Les deux œuvres offrent au lecteur deux personnages saints exerçant le métier de tailleur, métier souvent qualifié de méprisable à l’époque. L’emploi du saint homme dans chaque pièce est utilisé d’abord pour créer une ambiance comique où les dramaturges font preuve d’une grande ingéniosité à l’heure d’épuiser toute la gamme de blagues et jeux de mots à propos des tailleurs. Dans Santo y sastre, cet humour contraste avec la simplicité, humilité et bonté de Homobone, le saint tailleur. Le fait d’appartenir à une caste méprisée ne constitue pourtant pas un obstacle à l’obtention du salut, comme le martèle Tirso tout au long de son œuvre. Vélez, après avoir créé une merveilleuse scène costumbrista au début de la pièce, emmène son protagoniste vers d’autres voies plus romanesques. On pose dans cet exposé la question de ce qui à pu motiver Vélez dans le choix de ce métier pour son personnage, alors que dans les autres récits sur Julien d’Alcala, rien de tel n’est mentionné explicitement. La forte rivalité entre les deux dramaturges pourrait être à l’origine de ce choix. Les dates de composition des deux pièces sont assez voisines, celle de Tirso étant sans doute antérieure à celle de Vélez. Cette étude avance l’hypothèse suivant : Vélez aurait inventé le métier de son personnage afin décrire, lui aussi, une comedia de sastre, une pièce avec un tailleur, où certains vers semblent viser la dramaturgie et la personne de Tirso de Molina, à une époque où Vélez et lui se trouvaient dans des camps opposés en matière de politique et d’art dramatique.

En esta comunicación se pretende analizar parcialmente dos comedias de la primera mitad del siglo diecisiete : Santo y sastre de Tirso de Molina, y El lego de Alcalá de Luis Vélez de Guevara. La primera de éstas ha recibido bastante atención por parte de la crítica y ha sido revalorizada recientemente a través de varios artículos. La segunda apenas ha sido estudiada. Ambas obras parten de unos comienzos similares, el protagonista es santo o casi santo y desempeña el oficio de sastre. En la comedia tirsiana esto da pie a una serie de chistes y tópicos sobre una profesión muy satirizada y denostada que, a la vez, sirve para dar un la construcción dramática a la pieza. En la comedia de Vélez, el oficio de sastre se emplea para la creación de una escena que podríamos llamar costumbrista y luego cae en olvido a medida que avanza la acción. Otro de los propósitos de esta comunicación es la de establecer ciertos vínculos de orden extratextual entre ambas obras.

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