Les lieux de la répression au prisme du genre : la rue parisienne au croisement des pratiques émeutières et des pratiques policières (XVIIIe siècle)

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1 juin 2016

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Clara Chevalier, « Les lieux de la répression au prisme du genre : la rue parisienne au croisement des pratiques émeutières et des pratiques policières (XVIIIe siècle) », Genre & histoire, ID : 10.4000/genrehistoire.2421


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Quelles logiques spatiales sont à l’œuvre lors de la répression de mouvements populaires parisiens au XVIIIe siècle ? L’espace urbain permet de saisir l’articulation entre pratiques sociales populaires et dispositif policier. Dans la ville, les divisions sociales de l’espace sont alors peu rigides ; de plus, les pratiques sociales populaires ne sont pas régies par une séparation sexuée des espaces. Quant à l’appréhension policière de la ville, l’espace urbain est divisé en quartiers de police afin d’être contrôlé. L’analyse les archives de la répression de deux émeutes qui se jouent à différentes échelles spatiales fait apparaître le contrôle des limites de la ville comme un enjeu pour la police. L’éclairage projeté par ces documents sur certains lieux de l’émeute en particulier, qui renvoie à la production d’un discours sur la répression plutôt que sur l’émeute, a pour effet d’estomper la présence des émeutières, révélant un partage sexué de la répression.

What spatial logics are at stake during the repression of Parisian popular uprisings in the XVIIIth century? The analysis of urban space during this period allows one to grasp the relationship between popular social practices and the police apparatus. The social divisions of urban space were not strict; moreover, it appears that popular social practices were not regulated by the sexual division of spaces. Significantly, the policing of the capital involved its division into police quarters. Through an investigation of the police archives concerning the repression of two riots, that took place on two different spatial scales, I will highlight how the police sought in particular to control the city’s boundaries. Because the discourses produced deal more specifically with the repression than with the actual riots, these documents shed light as well on the erasure of female rioters, emphasizing a sexual division of repression.

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