14 février 2022
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Claire Chatelain et al., « Quelques cas de séparation pour adultère masculin entre xvie et xviie siècles : arguments et enjeux », Genre & histoire, ID : 10.4000/genrehistoire.6569
À partir d'études de cas centrées sur des demandes de séparation de couples par le moyen judiciaire de l'adultère masculin ou du concubinage aux xvie et premier xviie siècles, cet article mène une comparaison entre deux types de juridictions compétentes pour ce chef, l'une laïque et royale, l'autre ecclésiastique ; et deux types de procédures, l'une accusatoire et l'autre inquisitoire. Pour les premières, l'accusation d'adultère renvoie à plusieurs séries de manquements du mari qui sont d'ordre sexuels, génératifs, économiques et patrimoniaux mais aussi, moraux et politiques. Dans les secondes, la mise en défaut est d'ordre formaliste et de contrevenue à l'ordre sacramentel, à l'exclusion d'autres considérations. Les cas soumis à l'examen judiciaire montrent de leurs côtés des pratiques de couple non conformes aux normes officielles.