24 novembre 2020
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Claudio Bartoleschi, « La motivazione lessicale dei nomi d’insetto in tedesco e nelle lingue scandinave », Géolinguistique, ID : 10.4000/geolinguistique.2032
L’objectif de mon article est de classer les noms d’insectes en allemand et en scandinave, en identifiant et en décrivant les catégories de motivation les plus fréquentes. Les lemmes analysés ont ensuite été subdivisés en quatre macro-catégories principales, en fonction de la motivation lexicale sous-jacente : 1) « objets » ; 2) « animaux », eux-mêmes divisés en « grands animaux » (volailles, moutons, bovins, porcins, etc.) et « insectes », souvent des hyperonymes ou des termes génériques tels que mouche, utilisés pour désigner tout insecte volant (le terme en langues germaniques dérive du verbe « voler ») ou « ver », utilisé pour désigner la plupart des insectes rampants ; 3) « êtres humains », une catégorie qui comprend à la fois des désignations plus génériques et des références aux peuples, aux professions et aux noms de famille ; 4) « créatures magiques et/ou sacrées » qui regroupe des figures païennes et chrétiennes. Beaucoup de ces dernières sont alors neés comme des entités païennes, puis réinterprétées avec une clé chrétienne par le biais du syncrétisme religieux. À mi‑chemin entre les troisième et quatrième catégories, nous pourrions ensuite insérer les « êtres humains dotés de pouvoirs magiques », tels que la sorcière, qui agit comme un lien entre la catégorie de l’humain et celle de la magie/sacré.