Henri le Vert. Nature et culture dans l’œuvre poétique d’Heinrich Detering

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21 février 2022

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Frédéric Weinmann, « Henri le Vert. Nature et culture dans l’œuvre poétique d’Heinrich Detering », Germanica, ID : 10.4000/germanica.15768


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En marge de ses recherches universitaires, Heinrich Detering a composé depuis une vingtaine d’années de nombreux poèmes manifestant son intérêt pour les questions environnementales. Plus qu’un engagement politique, les cinq recueils en question font ressortir un engagement poétique en faveur de la nature. Pour Detering, le langage coupe l’homme du règne animal auquel il appartient et le lyrisme apparaît au contraire comme une façon de faire entendre les multiples voix de la nature ou plutôt d’entrer à nouveau en contact avec les autres espèces animales. Cette poésie de la magie naturelle, à la fois intimiste et savante, souligne la continuité du vivant dans une approche pour ainsi dire panthéiste.

Neben seiner akademischen Forschung hat Heinrich Detering in den letzten zwanzig Jahren zahlreiche Gedichte geschrieben, die sein Interesse an Umweltthemen widerspiegeln. Weit vom politischen Engagement bezeugen die fünf vorliegenden Sammlungen eher ein poetisches Engagement für die Natur. Laut Detering trennt die Sprache den Menschen vom Tierreich, dem er angehört, die Lyrik hingegen erweist sich als ein Weg, die zahlreichen Stimmen der Natur wiederzugeben oder genauer gesagt mit anderen Tierarten wieder in Kontakt zu treten. Seine gleichzeitig intime und gelehrte naturmagische Lyrik betont die Kontinuität der belebten Welt in einer gleichsam pantheistischen Perspektive.

In parallel with his academic research, Heinrich Detering has written over the past twenty years numerous poems that reflect his interest in environmental issues. Rather than a political commitment, the five collections in question show a poetical commitment to nature. For Detering, language cuts man off from the animal kingdom he belongs to whereas poetry appears to be a way of making the many voices of nature heard, or rather of reconnecting with other animal species. Such a poetry of natural magic, both intimate and learned, underlines the continuity of the living world in a kind of pantheistic approach.

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