Zeichen an der Wand. Marlen Haushofers Roman und seine Leser

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27 janvier 2014

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Klaus Haberkamm, « Zeichen an der Wand. Marlen Haushofers Roman und seine Leser », Germanica, ID : 10.4000/germanica.2177


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Résumé Fr De

Cette contribution tente d'esquisser, dans l'esprit de la thématique de ce numéro, certains modes de réception remarquables des lecteurs de langue allemande, universitaires ou non, durant les trente dernières années. Le roman le plus important de Marlen Haushofer, Die Wand (1963), constituera l'objet de notre démonstration. Mesuré à ce paradigme, l'hexamètre de Terentianus Maurus, communément abrégé en Allemagne, confirme toute sa pertinence (même après presque deux millénaires) : «pro captu lectoris habent sua fata libelli». Ce vers formule déjà, semble-t-il, le sens profond de la théorie de la réception qui s'affirme de plus en plus nettement au moment de la parution de l'œuvre autrichienne, sans toutefois qu'il faille perdre de vue la relativisation contenue dans le réflexe antique de « l'intelligence du lecteur ». C'est à ce genre de relativisation que pourrait conduire la comparaison entre les interprétations présentées ici de manière volontairement, d'un même texte (perspective de la guerre froide, du mouvement étudiant, du féminisme, de l'épque post-moderne, de l'après-socialisme), destinées à illustrer concrètement la théorie de la réception, dans la mesure où les éléments herméneutiques de l'historicité, ou même de la subjectivité n'ont pas été pris en considération dans leur « inaliénabilité ».

Der Beitrag versucht im Sinne des Rahmenthemas dieses Heftes, hervorstechende Rezeptionsweisen des akademischen und nichtakademischen deutschsprachigen Lesepublikums während der letzten drei Jahrzehnte zu skizzieren. Demonstrationsobjekt ist Marlen Haushofers bedeutendster Roman, Die Wand (1963). An diesem Paradigma bestätigt sich noch nach fast zwei Jahrtausenden eindringlich die Gültigkeit des in Deutschland üblicherweise verkürzt zitierten Hexameters des Terentianus Maurus: «pro captu lectoris habent sua fata libelli». Der Vers formuliert bereits, scheint es, den Kern der um die Erscheinungszeit des österreichischen Werkes immer stärker hervortretenden Rezeptionstheorie, wobei allerdings der relativierende Einschlag im antiken Reflex auf das «Fassungsvermögen des Lesers» nicht übersehen werden sollte. Zu solcher Relativierung könnte der Vergleich zwischen den hier in konkreter Illustration der Rezeptionstheorie knapp präsentierten Deutungen desselben Textes (Prespektive des Kalten Krieges, der Studentenbewegung, des Feminismus, der Postmoderne, des Nach-Sozialismus) verleiten, sofern die hermeneutischen Elemente der Geschichtlichkeit bzw. Subjektivität in ihrer Unabdingbarkeit außer acht blieben.

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