Nationalsozialistische Geschlechterideologie und Aktplastik im Dritten Reich

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21 janvier 2014

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Didier Herlem, « Nationalsozialistische Geschlechterideologie und Aktplastik im Dritten Reich », Germanica, ID : 10.4000/germanica.2213


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L'instrumentalisation de l'art par le National-Socialisme offre un exemple intéressant de transposition esthétique de l'événement contemporain. Il s'agissait pour le régime d'inverser le processus normal de cette transposition. L'art devait non plus refléter, mais contribuer à créer l'événement, devenant ainsi un élément-clé de la dynamique révolutionnaire nazie. La mise en œuvre de cette instrumentalisation et ses résultats sont analysés et exposés à partir de l'idéologie sexuelle nationale-socialiste et de sa traduction artistique dans la statuaire du Troisième Reich. Partant de l'examen de cette idéologie qui postule à la fois la nécessaire hiérarchisation des sexes et leur irréductible spécificité, qui impose aux fonctions biologiques de la femme une finalité nouvelle fondée sur le racialisme et le darwinisme social, l'analyse prend en compte la traduction concrète de ces principes telle qu'elle s'est opérée dans la politique sexuelle nazie: eugénisme, exclusions et discriminations devaient sauver le peuple allemand menacé par « le chaos sexuel et racial » (A. Rosenberg) d'une déchéance sinon irrémédiable. Est alors abordé l'enrôlement des arts plastiques dans ce programme de sauvetage. Enrôlement qui ne fut guère aisé à obtenir, et que les responsables nazis eux-mêmes ne considérèrent comme réussi qu'à partir de 1943. Maints artistes rechignaient en effet à se transformer en propagandistes, à aller « au-delà de l'accomplissement des exigences artisanales ». Sans doute doit-on à cette résistance le caractère peu homogène des œuvres plastiques produites durant le Troisième Reich. Néanmoins, une partie de cette production peut être tenue pour « authentiquement nazie ». L'analyse d'un échantillon de ces œuvres en tant que vecteurs de l'idéologie sexuelle nationale-socialiste conduit à la conclusion que, comme au demeurant tout art publicitaire ou de propagande, elles sont aujourd'hui, arrachées à leur contexte historique, partiellement privées de sens. D'où la nécessité de remettre en lumière leur fonction première, celle d'une mise en scène emblématique des modes de comportement que le National-Socialisme souhaitait faire adopter aux hommes et aux femmes du «Reich millénaire».

Die Instrumentalisierung der Kunst durch den Nationalsozialismus bietet ein interessantes Beispiel für die ästhetische Umsetzung des Zeitgeschehens an. Dem NS-Regime ging es nämlich darum, den normalen Prozess der künstlerischen Widerspiegelung der geschichtlichen Entwicklung umzukehren. Kunst sollte das Geschehen mitgestalten oder gar untrennbarer Bestandteil der revolutionären Dynamik werden. Wie diese Instrumentalisierung durchgeführt wurde – und mit welchem Erfolg, wird anhand eines Beispiels dargelegt, nämlich, die NS-Geschlechterideologie und ihr künstlerischer Niederschlag in der Aktplastik des Dritten Reiches. Von einer Analyse dieser Ideologie ausgehend, welche notwendige Hierarchisierung und Fremdartigkeit der Geschlechter zugleich postulierte und den biologischen Funktionen der Frau einen neuen, rassisch orientierten und sozialdarwinistisch fundierten Inhalt gab, bemüht sich diese Untersuchung, die NS-Geschlechterpolitik konkret zu skizzieren: Eugenismus und diskriminierende Massnahmen sollten den vom «Rassen- und Geschlechterchaos» (A. Rosenberg) bedrohten deutschen Volkskörper vom sonst unvermeidlichen Untergang retten. Dann wird die Einbeziehung der bildenden Künste in dieses Rettungsprogramm geschildert. Dass diese nur mühsam erfolgte und erst 1943 als befriedigend abgeschlossen wurde, zeugt vom Widerstand der Künstler, die sich weigerten, «über die Erfüllung der handwerklichen Forderungen» hinauszugehen. Deshalb erscheint die während des Dritten Reiches produzierte Aktplastik wenig homogen, obwohl ein Teil dieser Produktion als echte nazistische Kunst eingestuft werden kann. Die darauf folgende Analyse dieser Werke als Träger und Vermittler der NS-Geschlechterideologie führt zum Schluss, dass sie, wie jede andere Werbekunst übrigens, dermassen zeitgebunden sind, dass sie heute, aus ihrem historischen Zusammenhang herausgerissen, zum Teil sinnlos geworden sind. Daher die Notwendigkeit, ihre ursprüngliche Funktion einer emblematischen Darstellung der vom Nationalsozialismus erwünschten Verhaltensmuster beider Geschlechter wieder ans Licht zu bringen.

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