«Trotz alledem» Doutes sur la validité d'une philosophie de l'histoire : Peter Sloterdijk, Der Zauberbaum

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27 janvier 2014

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R. Kuhnle Till, « «Trotz alledem» Doutes sur la validité d'une philosophie de l'histoire : Peter Sloterdijk, Der Zauberbaum », Germanica, ID : 10.4000/germanica.2221


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Résumé Fr De

Sloterdijk retrace dans un essai épique de la philosophie de la psychanalyse la naissance de la psychanalyse en 1785 : le roman Der Zauberbaum (L'arbre magique). Ce roman raconte l'histoire du jeune médecin viennois Jan van Leyden qui, après maintes aventures, devient le disciple du Marquis de Puységur.Disciple de Mesmer, celui-ci rassemble ses malades autour d'un arbre « magique ».Sloterdijk renoue ici avec sa critique de l'Aufklärung, entreprise dans sa Kritik der zynischen Vernunft. L'Aufklärung menacée tourne au cynisme (Zynismus). Il oppose à cette « fausse conscience éclairée » le cynisme de l'école de Diogène (Kynismus), qui permet la réintégration de la pensée dans la vie et l'accomplissement de l'Aufklärung, i.e. le sapere aude kantien. Ses révélations interviennent dans un climat où la conscience de soi est ébranlée par l'impuissance de l'individu devant la marche de l'Histoire. La philosophie de l'Histoire, transformée en analyse scientiste, a perdu sa puissance totalisante. Dans sa (redéfinition de l'individu, Sloterdijk s'en prend à l'approche scientiste de la psychanalyse : dans la vie psychique, le cogito cartésien n'est pas la projection d'un être immuable, mais une sorte de récipient à remplir, défini par un « je pense que je suis tel et tel » qui oscille entre la mise en scène du paranoïaque et le rejet de soi-même par le déprimé. L'état de santé psychique se situe entre ces deux extrêmes et se dérobe à la connaissance discursive. Le contact authentique de l'être humain avec la réalité objective se manifeste dans un « embrasement ». Cette conception de la vie psychique rapproche Sloterdijk de la Lebensphilosophie.Der Zauberbaum s'insère explicitement dans la tradition du Bildungsroman : la Bildungsidee (projet d'une formation éducatrice) est ramenée ici à la définition de la santé psychique, le Bildungsweg, le parcours – la thérapie – de van Leyden, reste inachevé.

In einem epischen Versuch zur Philosophie der Psychoanalyse geht Sloterdijk der Entstehung der Psychoanalyse im Jahre 1785 nach. Der Roman Der Zauberbaum erzählt die Geschichte des jungen Wiener Arztes Jan van Leyden, der sich dem Mesmerschüler Marquis de Puségur anschließt. Der Marquis versammelt seine Patienten um einen Baum.Sloterdijk knüpft hier an die in seiner Kritik der zynischen Vernunft begonnene Aufklärungskritik an. Die bedrohte Aufklärung schlägt in Zynismus um. Dem «aufgeklärt falschen Bewußtsein» des Zynikers hält er den Kynismus eines Diogenes entgegen, der die Trennung zwischen Leben und Denken überwindet und eine Vollenden der Aufklärung, d.h. des sapere aude, ermöglicht. Seine Ausführungen fallen in ein Klima, das vom Zweifel des Individuums an seinem Platz in der Geschichte geprägt ist. Die zum Szientismus neigende Geschichtsphilosophie vermag keine Antwort zu geben. Das Individuum einer Neubestimmung unterziehend, greift Sloterdijk das szientistische Verständnis der Psychoanalyse an: Im psychischen Leben erscheint das cogito nicht als die Projektion einer unwandelbaren Größe, sondern als ein «ich denke, daß ich so und so bin», ein Gefäß, das es anzufüllen gilt. Dieses «ich denke…» bewegt sich zwischen zwei Polen, der Inszenierung des Paranokers und der Selbstverleugnung durch den Depressiven, wobei die psychische Gesundheit in der Mitte zwischen den Extremen liegt und sich dem diskursiven Denken entzieht. Beim authentischen Kontakt zwischen Mensch und Welt entsteht ein Glühen. Hier nähert sich Sloterdijk der Lebensphilosophie an.Der Zauberbaum knüpft an den Bildungsroman an: Die Bildungsidee ist hier die psychische Gesundheit; der Bildungsweg, die Therapie van Leydens findet zu keinem Abschluß.

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