Les Philosophes au Pays des Spectres

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14 septembre 2015

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Germanica

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Résumé Fr De

Depuis toujours, les fantômes et les entités apparentées, doubles, corps astraux, esprits qui hantent les ténèbres etc. ont attiré l’attention des philosophes. Parmi les auteurs de langue allemande, Paracelse soutient que l’homme est pourvu de deux corps, l’un charnel, l’autre subtil. La mort les voue l’un et l’autre à la décomposition : le premier dans la terre, et le second, qui n’est pas un esprit, mais une chose morte, dans l’atmosphère.Par ailleurs, c’est de l’imagination des luxurieux que naissent incubes et succubes. Bien que personnellement enclin à nier l’existence des « esprits » Kant estime qu’il est permis d’en admettre la possibilité sans risquer d’être contredit. De son côté, Jung-Stilling décrit en long et en large le royaume des esprits. Schopenhauer défend quant à lui une théorie métaphysico-physiologique selon laquelle le magnétisme, les rêves lucides, la seconde vue et les apparitions, faits avérés, prouvent l’existence d’une « Volonté » indépendante de l’espace, du temps et de la causalité. Du Prel considère que la perception du double est celle d’un corps éthéré qui s’est séparé du corps physique. En revanche, Menninger­Lerchenthal juge illusoire cette prétendue séparation : la vision du double n’est à son sens qu’un symptôme de quelque trouble de la somatognosie. – En conclusion, l’auteur partage cette opinion de Max Dessoir, selon qui le monde est plein de magie, mais qu’il n’est assurément pas hanté par les fantômes des morts.

Von jeher haben die Gespenster und die mit ihnen verwandten Wesen (Doppelgänger, Astralkörper, Nachtgeister u.a.m.) die Aufmerksamkeit der Philosophen auf sich gezogen. Unter den deutschsprachigen Autoren behauptet Paracelsus, daß der Mensch mit zwei Körpern : einem fleischlichen und einem feinstofflichen versehen ist. Nach dem Tode verwesen beide: der eine in der Erde, der andere, der kein Geist sondern ein totes Ding ist, in der Luft. Anderseits ist die Imagination der Unkeuschen der Ursprung der incubi und succubi. Über das Dasein der «Geister» neigt Kant zur verneinenden Seite. Man kaon aber seines Erachtens die Möglichkeit solcher Wesen ohne widerlegt zu werden annehmen. Seinerseits beschreibt Jung-Stilling das Geisterreich ausführlich. Seiner metaphysisch-physiologischen Theorie gemäß behauptet Schopenhauer, daß Magnetismus, Wahrtrtäume, zweites Gesicht und Geistersehn Tatsachen sind, welche die Wirklichkeit eines von Raum, Zeit und Kausalität unabhtängigen «Willen» beweisen. Laut du Prel ist die Doppelgängerei eine Manifestation des abgetrennten Ätherleibes. Dagegen versichert Menninger-Lerchenthal, daß diese vermeintliche Trennung eine Illusion ist: die Doppelgängererscheinungen sind nur Symptome einer Störung des Körperlichkeitsempfindens. – Zum Abschluß stimmt der Verfasser mit dieser Überzeugung Max Dessoirs überein: «Die Welt ist voller Magie, freilich nicht voller Totengeister».

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