28 janvier 2016
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Sara Michel, « Identitätskonstruktionen und Essensdarstellungen in der Migrationsliteratur am Beispiel von Aglaja Veteranyis Roman Warum das Kind in der Polenta kocht und Saša Stanišićs Wie der Soldat das Grammofon repariert », Germanica, ID : 10.4000/germanica.3062
Dans les deux romans Pourquoi l’enfant cuisait dans la polenta ? d’Aglaja Veteranyi et Le Soldat et le gramophone de Saša Stanišić, les mises en scène de repas jouent un rôle très important dans la représentation du monde de l’enfance. Elles créent un espace propice aux expériences sensuelles et aussi un espace imaginaire qui permet d’aborder des questions existentielles et l’évolution de l’identité. Dans cette contribution, il s’agit d’étudier les rapports entre émigration, identité et culture alimentaire. Cette triade est présentée dans les deux textes comme un jeu de corrélations entre le pays d’origine et l’étranger, l’expérience et le souvenir, la perte et l’assimilation. Les habitudes alimentaires sont un élément constitutif de l’identité des personnages. Leur dimension psychique s’inscrit surtout dans la perspective familiale au regard de laquelle l’expérience de l’émigration revêt une importance vitale. La dimension centrale de l’identité n’est pas représentée selon le mode d’opposition entre public et collectif, ou national et culturel, mais plutôt par le biais des relations humaines illustrées par des formes différentes du repas.