27 février 2017
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Solange Arber, « Le Nouveau Roman, pierre de touche de la modernité littéraire », Germanica, ID : 10.4000/germanica.3339
Cet article examine la réception du Nouveau Roman dans l’Allemagne divisée. Rupture radicale avec les formes romanesques traditionnelles, le Nouveau Roman s’est tôt fait connaître au-delà des frontières de la France comme un phénomène à la pointe de la modernité littéraire. Sa réception en RFA est marquée par le désir de s’associer au mouvement, comme le montrent les tentatives du Feuilleton de trouver le « nouveau romancier allemand » en la personne d’Uwe Johnson. En RDA, les œuvres de Nathalie Sarraute, Michel Butor, Alain Robbe-Grillet et Claude Simon rencontrent un écho tardif et limité ; on constate néanmoins que le pays du réalisme socialiste se saisit du Nouveau Roman pour poser la question de la modernité littéraire. La comparaison des réactions en Allemagne de l’Est et de l’Ouest met en lumière ce qui réunit les deux pôles de l’espace germanophone, puisqu’ils reprochent tous deux au Nouveau Roman une vision du monde manquant d’humanisme.